Par GKM

Cela n’arrive pas tous les jours. Au terme des ordonnances présidentielles sur la petite territoriale, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a honoré la femme congolaise en nommant la gente féminine à la tête des municipalités, mairies et territoires…

A Kinshasa, la femme congolaise a été honorée par Fatshi.

Selon le comptage, plus de dix bourgmestres sont des femmes dans la ville de Kinshasa. Une nomination qui propulse les Congolaises dans le poste de prise des décisions. Tel est le combat de la femme qui milite pour l’ascension des femmes à un certain niveau de responsabilité. Des femmes pouvant apporter également le changement dans la société en étant aux commandes.

Les organisations de défense des droits des femmes sont toutes unanimes que la RDC a, dans les différents domaines de la vie, des femmes compétentes capables de relever le défi de la reconstruction du pays. Surtout que dans son article 14, la Constitution prône la parité homme-femme en ce qui concerne la gestion de la chose publique.

Il faut reconnaître aussi que la capitale de la République démocratique du Congo a déjà eu des gouverneures femmes, parmi elles Catherine Nzuzi Wa Mbombo, Nkoy Mafuta…

Malheureusement, certains postes ne sont jusque-là occupés que par les hommes. Par exemple, le pays n’a jamais connu de femmes premiers ministres, depuis l’indépendance en 1960 jusqu’à ce jour.

En plus, aucune femme n’a occupé la magistrature suprême bien qu’il y a eu des femmes candidates à l’élection présidentielle de 2006, 2011 et 2018.

Toutefois, certaines femmes sont entrées dans l’histoire pour avoir été les premières à occuper un poste jadis dirigé que par les hommes. Il s’agit de Tina Salama, porte-parole du Chef de l’Etat, Rose Mutombo, Ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux, Jeanine Mabunda, élue à la tête du bureau de l’Assemblée nationale, de même que Philomène Omatuku.