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À travers sa commission Genre, Femme et Enfant: l’Assemblée nationale compatit avec la victime de torture Tabitha Elonga

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À travers sa commission Genre, Femme et Enfant: l’Assemblée nationale compatit avec la victime de torture Tabitha Elonga

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Par Marcel Tshishiku

L’Assemblée nationale a tenu dernièrement à compatir au malheur qui est arrivé à Tabitha Elonga, une jeune femme de nationalité rd congolaise victime d’actes de tortures perpétrés sur elle par des personnes identifiées comme agents des services publics.

La Représentation nationale a fait preuve de ce geste de compassion par l’entremise de la députée nationale Christelle Vuanga, présidente de la commission Genre, Famille et Enfant, qui a rendu visite à la victime, Tabitha Elonga, actuellement internée dans une formation hospitalière de la capitale.

Cette élue du peuple a appelé à la dénonciation de tout acte de violence, mais aussi au respect des droits humains.
“Plusieurs congolais sont victimes de différentes formes de tortures et traitements dégradants de la part de certains agents de l’État. Nous avons pu rendre visite à Mme Tabitha, une femme battue et humiliée par un agent de l’Etat”, a-t-elle dit.

Elle a souhaité que la protection des droits humains et des droits des femmes soit un levier important pour le développement du pays, que les citoyens doivent apprendre à dénoncer toute forme de violence. En effet, des images ont circulé la semaine dernière sur les réseaux sociaux, montrant l’arrestation brutale, à Kinshasa, de Tabitha Elonga, une jeune femme d’environ 30 ans.

Le 16 février, le parquet général de Kinshasa/Matete avait émis un avis de recherche contre le magistrat Blaise Kabamba, substitut du procureur, inculpé de “tortures corporelles, arrestation arbitraire, coups et blessures volontaires”.

D’autres sources précisent que le magistrat impliqué dans cette violation des droits humains a été finalement appréhendé par la justice congolaise depuis le weekend dernier.

À en croire ces sources, l’arrestation de ce magistrat est intervenu au moment où il venait de payer son ticket pour le Congo Brazzaville.
Les services de sécurité ont aussi appréhendé le plaignant qui avait séquestré et instigué la torture de la dénommée Tabitha. Ces deux personnes sont actuellement au cachot de leur juridiction de résidence, le parquet de la N’sele.

L’opinion se souviendra que, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, ce magistrat est monté de tout son poids sur le cou de cette dame Tabitha, malgré les cris de douleur poussés par cette dernière dénudée. Monsieur Zola, pour sa part, au nom de qui agissait ce magistrat, reprochait à Tabitha de cacher son frère. Ce dernier lui aurait volé, avec la complicité de Tabitha, plus de 8 000 dollars.