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Enrôlement à l’étranger : Denis Kadima explique le choix des pays pilotes

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Enrôlement à l’étranger : Denis Kadima explique le choix des pays pilotes

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Entre-temps, la CENI annonce la clôture des opérations d’identification et d’enrôlement dans l’AO2
Par LKT

Le président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Denis Kadima Kazadi, a expliqué le choix des cinq pays pilotes, au cours d’une conférence de presse tenue dernièrement, alors qu’il venait de diriger une séance de travail à Paris, en France, avec les membres du centre d’Inscription, installé en l’enceinte de l’ambassade de la RDC dans ce pays.

Ce qui a permis à Kadima d’évaluer les opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant en France, avant leur clôture prévue aujourd’hui mardi 21 mars 2023. “Nous avons recouru à un nombre des critères pour choisir les cinq (5) pays retenus dans la phase pilote du processus en cours notamment les pays où résident un grand nombre de ressortissants congolais, mais aussi, les pays où le service de l’état-civil est fiable concernant l’obtention des papiers”, a expliqué le président Denis Kadima. “En revanche, nous précisons que les Congolais résidant à l’étranger, lors des élections prévues à la fin de cette année, ne participeront qu’à l’élection présidentielle”, a-t-il aussi précisé.

Et le président de la Centrale électorale de poursuivre: “la loi est assez restrictive. Elle donne droit au chapitre en cette matière qu’à ceux-là qui ont la résidence permanente où temporaire. Mais, tous ceux qui ont acquis une autre nationalité ou les demandeurs d’asile, les réfugiés et surtout les sans-papiers n’ont pas qualité d’électeur. Ce qui fait que le nombre soit petit, mais n’atteigne que 5 500 enrôlés. C’est déjà une bonne chose surtout que ceux qui se font enrôler ne proviennent pas tous de Paris. Il y a aussi ceux qui viennent de l’intérieur, c’est un grand sacrifice, nous apprécions cet acte de patriotisme et nous en sommes satisfaits”.

“Il ne faut pas voir les choses toujours à moyen ou à court terme, il faut aussi les envisager dans une perspective à long terme. Donc, celui qui n’a pu s’enrôler aujourd’hui, nous lui encourageons à participer aux efforts des réformes parce qu’il y aura sans doute les réformes pour qu’en 2028, la procédure soit beaucoup plus souple pour qu’un grand nombre puisse s’inscrire.

Nous sommes en train de jeter les jalons pour l’avenir, la phase pilote vise justement à assouplir, à améliorer les conditions pour qu’à l’avenir, qu’ils soient une masse beaucoup plus importante de sorte à influencer positivement les résultats des élections”.
Et de conclure : “Je vous dis que le 20 décembre 2023, il y aura élection. Nous avons un calendrier et si vous le consultez, vous aller voir que nous sommes à jour, les choses évoluent telle que prévues et nous sommes optimistes”.

Après la France, le président de la Centrale électorale s’était rendu à Bruxelles, au centre d’inscription de l’ambassade de la République Démocratique du Congo pour également s’entretenir avec l’équipe de la CENI commise à l’identification et l’enrôlement des électeurs.

Il faut souligner que la Centrale électorale, dans son communiqué N°017/CENI/2023, signé par la rapporteure Patricia Nseya Mulela, les opérations d’identification et d’enrôlement dans l’aire opérationnelle 2 (AO2) se clôturent aujourd’hui mardi 21 mars 2023.

Trois pays pilotes la Belgique, la France et l’Afrique du Sud sont concernés. Les provinces de l’AO2 sont Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru et Tanganyika.