Lutte contre le banditisme urbain : l’Asadho contre l’imposition d’un permis de séjour aux résidents temporaires de Kinseso
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Par LM
L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) se dit opposée à l’obtention obligatoire d’un permis de séjour pour les résidents temporaires à Kinseso, une commune du sud de la ville de Kinshasa. Cette mesure décidée par Godet Atsawel, bourgmestre de cette commune, vise à lutter contre l’insécurité, notamment le phénomène Kuluna.
Dans un message hier mardi 17 décembre, Jean-Claude Katende, président national de cette Ong congolaise, indique que cette mesure est illégale.
« Le permis de séjour de 10 000 FC imposé par le bourgmestre de Kisenso à toute personne qui séjournerait dans cette commune temporairement est illégal », a-t-il écrit sur son compte X.
Jean-Claude Katende appelle le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur à stopper cette démarche anticonstitutionnelle qu’il qualifie d’»arnaque».
« (…) Si déjà le bourgmestre ne connait pas la Constitution, on peut s’imaginer le reste. Le gouvernement a l’obligation de former toutes ces autorités politico-administratives», a-t-il ajouté.
Les communes de la ville de Kinshasa sont confrontées à une montée de l’insécurité due au banditisme urbain. Face à cette situation, le vice-premier ministre de l’Intérieur a récemment lancé l’opération «Ndobo» (hameçon) pour traquer les inciviques communément appelés Kuluna.
D’autre part, le ministre d’État en charge de la Justice a lancé «Zéro Kuluna», une opération qui vise également à traquer, juger et punir sévèrement les Kulunas. Selon ce membre du gouvernement, les coupables seront condamnés à la peine de mort, ce qui n’a pas non plus plu à certaines organisations de la société civile qui considèrent l’exécution de la peine de mort contre les Kulunas comme un recul du droit à la vie.





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