Par YHR

Le chanteur classique camerounais, Jacques-Greg Belobo, sera en récital le vendredi 7 février à partir de 18h30 à la Grande Halle. Entrée gratuite, les mélomanes pourront découvrir la voix de basse de l’artiste, qui va interpréter des compositeurs d’auteurs français comme Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Henri Duparc, ou encore Jacques Ibert.

L’homme va aussi entonner des chants traditionnels de la forêt équatoriale, dans une interprétation classique. Le chanteur lyrique animera aussi une masterclass de technique vocale et d’interprétation, du 3 au 7 février.

Œuvres classiques et chants traditionnels de la forêt équatoriale

Né en 1971 à Yaoundé, capitale du Cameroun, le chanteur classique à la voix de basse Jacques-Greg Belobo étudie le chant au Conservatoire national de région de Nice, puis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Après un an et demi dans le Junges Ensemble du Bayerische Staatsoper, il entre dans la troupe du Semperoper de Dresde, de 2003 à 2011.

Il chante sur les scènes d’opéras et de concerts dans le monde entier, sous la baguette de chefs comme Myung-Whun Chung, Zubin Mehta, James Levine, Marc Soustrot, Fabio Luisi, Jacques Delacôt, Michel Piquemal, Massimo Zanetti, Sebastian Weigle, Paul Goodwin, Roland Hayrabedian, Johannes Wildner… dans, notamment, Sarastro (Die Zauberflöte), le Roi (Aida), Colline (La Bohème), il Grande Sacerdote (Nabucco), Kaspar et Eremit (Der Freischütz), Leporello et le commandeur (Don Giovanni), Giorgio (I puritani), Escamillo (Carmen), Taddeo (L’Italienne à Alger).

Sous la baguette des plus grands

L’homme se produit en concert dans, entre autres, le Requiem de Verdi, le Requiem allemand de Brahms, le Requiem de Fauré, le Stabat Mater et le Requiem de Dvorak, la Messe du couronnement de Mozart, la Petite Messe solennelle de Rossini… Il se produit régulièrement en récital de mélodies françaises, de Lieder ou de mélodies traditionnelles du Cameroun. En 2016, il interprète le rôle du Colonel Rigobert Nyobe , en lutte contre le terrorisme, dans le film camerounais  » La patrie d’abord !!! « , opus signé Thierry Ntamack.