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Le vendredi 7 mars à la Halle de la Gombe : La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo au rendez-vous avec son public

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Le vendredi 7 mars à la Halle de la Gombe : La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo au rendez-vous avec son public

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Par YHR

La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo a rendez-vous avec son public, le Vendredi 7 Mars à partir de18H30, à la Grande Halle de l’Institut Français de Kinshasa. En entrée gratuite, elle compte faire découvrir son répertoire, dont « YIEH », son troisième album.

L’opus s’inscrit dans la tendance actuelle, avec ses mélodies entraînantes. Un mélange dansant, faisant écho aux soirées de Libreville et d’Accra. Dans cet opus, l’artiste-musicienne raconte une histoire universelle, celle de la résilience.

Pamela Badjogo, grandit à Libreville au Gabon, où comme choriste, elle intervient dans les studios de musique comme le studio Mandarine. Après avoir obtenu une bourse pour son projet d’étude à Bamako, elle dépose ses valises au Mali en 2005, pour continuer ses études en biologie. À Bamako, elle devient choriste, sous la conduite de Cheick Tidiane Seck. Elle chante également pour des artistes comme Salif Keita ou encore Oumou Sangaré.

Fait ses armes au mali

Elle entame une carrière solo en 2015 par le single « Bô », issu de son premier album « Mes couleurs ». L’année suivante, elle est finaliste du Prix RFI découverte. Au-delà de la musique Pamela est très engagée pour la cause de la femme, dans ses chansons ou sur scène elle a à cœur de dénoncer les oppressions que subissent les petites filles et les femmes au quotidien. Elle est porte-parole des « Fées-ministres » un collectif qui soutient les femmes souhaitant engager des poursuites judiciaires à la suite d’agressions domestiques en France.

Elle est présidente du collectif « Moussoya yé kobayé », qu’elle co-fonde avec la rappeuse malienne Ami Yerewolo. En février 2017, elle prête sa voix pour la lutte contre le cancer aux côtés de Josey, Rokia Traoré, Charlotte Dipanda et Coumba Gawlo Seck sur la chanson « Pour nos sœurs et pour nos mères ».

Féministe engagée

De 2017 à 2018 elle est porte-parole du collectif Les Amazones d’Afrique. Depuis 2016 elle est marraine de l’école associative Karama, une association qui scolarise les enfants des rives du fleuve Niger au Mali. En 2018, au Cameroun, elle anime à Douala, aux côtés de personnalités comme Sally Nyolo, un atelier sur l’autonomisation des femmes.