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Le Samedi 1er Mars à l’Institut français de Kinshasa : à la recherche d’un film introuvable dans le documentaire «Au cimetière de la pellicule »

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Le Samedi 1er Mars à l’Institut français de Kinshasa : à la recherche d’un film introuvable dans le documentaire «Au cimetière de la pellicule »

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Par YHR

Le Samedi 1er Mars, sur le coup des 16H00, les cinéphiles pourront visionner, à la salle de cinéma de l’Institut Français de Kinshasa, le documentaire «Au cimetière de la pellicule ». En  entrée gratuite, ils vont découvrir ce long-métrage de 93 minutes, signé du Guinéen Thierno Souleymane Diallo.

Il montre Mamlo parcourir la Guinée à la recherche de « Mouramani », premier film tourné en 1953, par un noir d’Afrique francophone. Dans sa recherche, le jeune homme se rend compte de ce que fut le cinéma dans son pays et ce qu’il est devenu. Confrontant sa caméra à l’Histoire, il traque jusqu’en France une copie de ce film disparu.

Après la projection, aura lieu une conférence animée par le Ciné club Minzoto, avec comme intervenants : Thierno Souleymane Diallo et en visioconférence Gyavira Mushidi (ancien Directeur Général de l’Institut National des Archives du Congo).

Primé à de nombreuses reprises

Tourné en français, mais aussi en soussou (principale langue de la Guinée-Conakry), en malinké et en  pular, l’opus a bénéficié d’un budget de 415 015 euro. Il a reçu de nombreuses distinctions, comme le Final Cut de Venise, en Italie, le Prix de l’OIF, le Prix de la cinémathèque Afrique, le Prix du festival international du film d’Amiens et le Prix de la plateforme Eye on film.

Né en 1983 à Pita (Guinée), Thierno Souleymane Diallo étudie à l’Institut Supérieur des Arts de Guinée. En 2012, le cinéaste déménage au Niger pour étudier le cinéma documentaire et obtient son diplôme au Sénégal.

Formé en Guinée, au Niger et au Sénégal

En 2015, il réalise son premier documentaire « Un homme pour ma famille » puis en 2018, « Nô Mëtî Sîfâdhe ». Il travaille également pour une télévision guinéenne. « Au cimetière de la pellicule » est son premier long métrage documentaire. Fondateur de sa propre société de production, le cinéaste se dit inspiré par Adberrahmane Sissako, Souleymane Cissé et Cheick Fantamady Camara.