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L’ASCOVI pour des mesures contraignantes sur les produits contrefaits

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L’ASCOVI pour des mesures contraignantes sur les produits contrefaits

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Par YHR

L’Association des consommateurs des produits vivriers (ASCOVI) préconise des mesures contraignantes sur la vente et la fabrication des produits contrefaits en République démocratique du Congo.  » Parmi les mesures contraignantes que je souhait, au niveau des autorités, ils doivent mettre en place une réglementation pour décourager la fabrication et la vente des produits contrefaits « , a notamment expliqué M. Patrice Musoko, expert en protection des consommateurs et président de l’ASCOVI.

Mettre en place des mécanismes de contrôle

Selon le site acp.cd, l’homme a exprimé le vœu que les autorités mettent en place des mécanismes de contrôle, pour mettre fin à la contrefaçon. Cela, dans le but de conscientiser consommateurs et consommatrices à des achats responsables, contribuant efficacement à la croissance économique et à la recherche scientifique. Concernant les petites et moyennes entreprises (PME), il a recommandé aux responsables d’authentifier leurs produits auprès du Ministère de l’Industrie, petites et moyennes entreprises. L’organisation Mondiale du Commerce (OMC) définit une contrefaçon comme la représentation non autorisée d’une marque sur une marchandise analogique ou identique à une marchandise dont la marque est enregistrée, en vue de tromper l’acheteur et de lui faire croire qu’il achète la marchandise originale.

Pour l’International Électrotechnical Commission (IEC) et l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), une contrefaçon est un produit fabriqué pour imiter un autre produit, mais qui n’offre pas les mêmes garanties en termes de sécurité, de qualité ou de fiabilité. La fédération régionale des associations des consommateurs de l’Afrique centrale en sigle FRACAC, a pour sa part défini un produit de contrefait comme un bien qui imite l’original dont la composition chimique dont l’emballage n’est pas reconnu officiellement par le législateur.

Un danger pour la santé et la sécurité des consommateurs

Patrice Musoko a insisté sur le fait que la contrefaçon nuit aux consommateurs. D’après lui, l’achat de produits contrefaits est dans le meilleur des cas une dépense inutile. Dans le pire des cas, ces produits peuvent présenter de sérieux risques pour la santé et la sécurité des consommateurs.

 » Les consommateurs et les Consommatrices perdent l’argent en achetant des faux produits. Acheter un produit contrefait c’est encourager la fraude économique « , a-t-il renchéri.