RDC : une armée forte, gage de la paix
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Par DMK
27 ans après la défection du régime Mobutu par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), rébellion armée menée par quelques Congolais avec le soutien militaire du Rwanda, la RDC n’en finit pas de subir les assauts du régime de Kigali dont le dirigeant autocrate Paul Kagame se croit tout permis au Congo.
La dernière aventure en date de ce voisin conflictuel est celle que son armée est en train de mener sous couvert du M 23 et de l’AFC et qui a conduit à l’occupation de la ville de Goma, au Nord-Kivu, et de celle de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.
La chute de ces deux villes et les nombreuses pertes en vies humaines qu’elle a occasionnées parmi les populations civiles locales est perçue au sein de l’opinion comme une humiliation de trop subie par notre pays avec la complicité de quelques Congolais traîtres et des infiltrés.
De l’avis de nombreux observateurs, les derniers événements malheureux de Goma et Bukavu sont la conséquence du travail de sape que des infiltrés au service du Rwanda mènent sur le territoire congolais.
Ces infiltrés seraient, non seulement les produits de la fameuse AFDL de triste mémoire, mais aussi des brassages et mixages, ainsi que des mises en places subjectives qui ont été effectuées sous le règne de Joseph Kabila.
Cette situation malheureuse imputable aux régimes précédents a desservi les FARDC, les renseignements et autres services spécialisés, au profit du régime de Kigali.
Dans un tel contexte, il y a lieu de saluer le courage du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont la diplomatie agissante vient d’aboutir à la condamnation quasi unanime du régime de Paul Kagame par la communauté internationale, concernant le rôle déstabilisateur de ce dernier en RDC dont il pille aussi les ressources naturelles.
Pour mettre définitivement un terme aux trahisons et annihiler les velléités guerrières de Paul Kagame, la République Démocratique du Congo doit bâtir une armée forte et débarrassée des infiltrés. Et comme l’efficacité de toute armée dépend aussi des renseignements, un travail similaire devrait être fait au sein des services spécialisés, afin de mettre hors d’état de nuire les éventuels infiltrés.
L’heure étant à la réforme de l’armée nationale, le moment est donc venu pour faire un diagnostic sans complaisance de la chaîne de commandement tant au sein des FARDC que de la Police nationale.
La réussite de ce pari passe naturellement par une bonne relève. D’où la nécessité de réhabiliter les centres d’entraînement commando et les écoles de formation d’officiers, dont dispose notre pays, notamment Kotakoli, Kitona, Kibomango, Efo/Kananga, et bien d’autres encore.
Car, qui veut la paix, prépare la guerre.