Examen d’Etat 2025 : la session spéciale pour autodidactes organisée dans les provinces occupées
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Par YHR
En République Démocratique du Congo, la session spéciale des examens d’Etat pour les élèves autodidactes du secondaire, c’est-à-dire des candidats libres, a eu lieu le mardi 25 mars dans les zones contrôlées par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), dans les provinces du Nordet du Sud-Kivu. D’après la Deutsche Welle, les élèves étaient soulagés de participer à cette épreuve, qui avait été reportée, mais aussi inquiets, car, dans les conditions actuelles dans l’Est du pays, ils n’ont pas pu se préparer correctement.
Candidats soulagés
Les candidats ne s’attendaient pas à ce que les examens se déroutent aussi vite après l’annonce du report des épreuves préliminaires pour les zones contrôlées par les rebelles du M23, le 7 mars dernier. Ils ont cependant été surpris par ce nouveau programme qui, ne leurs ont pas laissé beaucoup de temps pour se préparer. Certains, qui redoutaient une année blanche, sont soulagés de passer leur examen.
Suite à la fermeture de l’aéroport international de Goma, les questionnaires de cette épreuve ont transité par Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, et Kigali, capitale du Rwanda. Le lancement officiel était effectué à Goma par les autorités de l’administration parallèle, installée par les rebelles dans la région.
Peur de l’année blanche
Chantal Murekatete, cadre du M23 et conseillère principale du Gouverneur de province, qui a présidé la cérémonie, a assuré que » l’éducation est apolitique, c’est donc dans cet esprit-là que nous agissons tous, parce que nos enfants doivent étudier et passer leurs examens en toute quiétude, quel que soit l’espace dans lequel ils se trouvent. Dans certaines provinces, cette épreuve a eu lieu un peu plus tôt, mais je crois que tout se stabilise et que, pour la poursuite des autres épreuves, tout se passera très bien « .Pour la province éducationnelle Nord-Kivu 1, ce sont 362 élèves autodidactes du territoire de Rutshuru et des villes de Goma et Kigali, au Rwanda, qui étaient concernés.