Par DMK

Le conflit armé opposant la République Démocratique du Congo au Rwanda suite à l’occupation, par ce dernier, de quelques territoires congolais est en voie d’être résolu par la diplomatique. Car, une avancée significative a été réalisée, le mercredi 18 juin 2025, avec l’approbation du projet d’accord de paix par les équipes techniques des deux pays, sous la médiation du gouvernement américain.

Réunis à Washington, pendant trois jours, soit du lundi 16 au mercredi 18 juin, les experts de la RDC et du Rwanda ont examiné minutieusement, et dans un climat de dialogue constructif, les aspects politiques, sécuritaires et économiques de la Déclaration de principe adoptée le 25 avril dernier par les deux parties. La signature du projet d’accord par ces équipes techniques s’est déroulée en présence de Mme Allison Hooker, Sous-secrétaire d’Etat américaine aux affaires politiques au sein de l’Administration Trump.

Respect de l’intégrité territoriale et interdiction des hostilités

Cette avancée ouvre la voie à la signature ministérielle de l’accord de paix annoncée pour le vendredi 27 juin 2025, à Washington, en présence de Marco Réunion, Secrétaire d’Etat américain. Le document qui sera présenté à la signature des Gouvernements des deux pays comprend des dispositions portant sur le respect de l’intégrité territoriale et l’interdiction des hostilités ; le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ; la mise en place d’un Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité intégrant le CONOPS du 31 octobre 2024 ; la facilitation du retour des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays, ainsi que l’accès humanitaire ; et un cadre d’intégration économique régionale.

Dans le souci d’assumer une coordination continue des efforts de facilitation des pourparlers, le Qatar qui offre aussi sa médiation sur cette crise, a également assisté aux discussions ayant réuni les experts congolais et rwandais, cette semaine à Washington. Histoire d’assurer la complémentarité et l’harmonisation des initiatives visant le dialogue entre les deux pays et la paix dans la région.

Restaurer une paix durable dans la région

des Grands Lacs

Désormais, l’attention se focalise sur la signature ministérielle de l’accord de paix prévue le 27 juin et qui devrait être suivie d’un Sommet de chefs d’Etat, en présence, cette fois-là, du président américain, Donald Trump. En attendant ces deux rendez-vous importants, Kinshasa et Kigali ont déjà exprimé leur gratitude aux Etats-Unis et au Qatar, pour leur contribution dans la résolution de cette crise, en vue de restaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs.