Par MKM

Une incise dans l’Accord de paix signé le 17 juin soulève passions et débats. Une clarification a été donnée 24 heures après par la bouche autorisée du Président de la RDC.
Une  » intégration conditionnelle  » uniquement sur base du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) qui, en réalité, reflète notre position sur le respect du processus de Nairobi « , a bien indiqué Mme Tina Salama.

Cette clarification vaut la peine, conformément au Processus de Nairobi dans le cadre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS). Les personnes éligibles, hormis les criminels de guerre, seront intégrées aux FARDC ou insérés dans la société civile. Phase de souveraineté nationale, elle sera gérée par la RDC avec l’appui de la MONUSCO. On en saura davantage à l’occasion du rapport de la Représentante du SG de l’ONU en RDC sur l’état de la situation au prochain Conseil de sécurité à Washington.

Le désarmement est attendu en août, après la signature finale de l’Accord de paix. Doha, qui prend en charge la situation, va réunir le Gouvernement et les groupes armés, dans le cadre du Processus de Nairobi. Celui-ci et concernant le plan de Luanda se trouvent intégrer dans la résolution 2773 de l’ONU, appuyé pleinement par Washington.
Contrairement à la désinformation, l’intégration conditionnelle devra évoluer de cette manière.