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Le roman « Une si longue lettre » adapté au cinéma par la réalisatrice Angèle Dabiang

Cinéma CULTURE & MEDIA La Tempête des Tropiques

Le roman « Une si longue lettre » adapté au cinéma par la réalisatrice Angèle Dabiang

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Par YHR

L’adaptation cinématographique du roman sénégalais  » Une si longue lettre  » l’un des ouvrages majeurs de la littérature africaine du 20ème siècle, sort sur grand écran. Signé Angèle Diabang, ce long-métrage de 90 minutes raconte les déboires de Ramatoulaye (Amélie Mbaye), mère de sept enfants et directrice d’une école primaire de Dakar, est mariée depuis 30 ans à Modou Fall (Serge Abessolo).

Trahison

Lorsque celui-ci décide de prendre une seconde épouse, Binetou (Aïssata Si) âgée de 20 ans, meilleure amie de leur fille, sa désillusion est cruelle. Commence alors une lutte sans merci où s’affrontent tradition et modernité, et des visions radicalement différentes de la place de la femme dans la société africaine d’aujourd’hui.
Ramatoulaye raconte à Aïssatou, son amie de longue date, son veuvage et sa vie de femme et de mère. Aux événements de sa vie s’entrelacent ceux de son amie Aïssatou. Ce roman célèbre aborde le statut des femmes au Sénégal et plus largement en Afrique de l’Ouest.

12 ans pour adapter l’œuvre littéraire en film

L’opus a bénéficié d’un budget évalué à 1.200.000 euros. Il a fallu douze ans de travail pour faire du roman, étudié à l’école, un film. Il a été sélectionné en mai 2025 à l’African film Festival de New York.

Le roman épistolaire, sorti en 1979, œuvre de l’autrice sénégalaise Mariama Ba, avait fait beaucoup parler, tant il abordait des sujets, au travers du prisme de la femme, encore rares dans le débat public. Ramatoulaye y raconte à Aïssatou, son amie de longue date, son veuvage et sa vie de femme et de mère. Aux événements de sa vie s’entrelacent ceux de son amie. Ce roman célèbre aborde le statut des femmes au Sénégal et plus largement en Afrique de l’Ouest.

Le roman a été traduit en 25 langues, dont en anglais en 1981, par Modupe Bode-Thomas, sous le titre  » So Long a Letter « , et en wolof, langue la plus parlée au Sénégal, en 2016, par Mame Younousse Dieng et Arame Fall, sous le titre  » Bataaxal bu gudde nii ».