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S’expliquant à Bruxelles sur sa main tendue à P. Kagame, F. Tshisekedi : « C’est un message de paix envoyé au monde »

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S’expliquant à Bruxelles sur sa main tendue à P. Kagame, F. Tshisekedi : « C’est un message de paix envoyé au monde »

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Par DMK

En marge de sa participation à la 2ème édition du Global Gateway Forum qui vient de se tenir à Bruxelles, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est entretenu avec la diaspora congolaise vivant en Belgique. A cette occasion, le Chef de l’Etat a expliqué à ces compatriotes venus écouter le sens de la main verbale qu’il a tendue à son homologue rwandais, Paul Kagame, principal acteur de l’agression armée dont la République Démocratique du Congo est victime, dans sa partie Est.

Devant un auditoire attentif, Félix Tshisekedi a justifié cette main tendue comme un acte de responsabilité et de transparence vis-à-vis de la communauté internationale.  » J’ai tendu la main à celui qui a agressé la RDC pour prendre à témoin le monde entier « , a déclaré FATSHI, tout en rappelant que son pays, souvent accusé à tort comme belliqueux, agit en légitime défense.

Et d’ajouter:  » depuis un certain temps, on nous faisait passer, nous les victimes, pour des va-t-en-guerre, alors que nous avions, en tant que victimes, le droit de nous défendre « , a-t-il encore fait remarquer. Une explication qui lui a valu les applaudissements nourris de l’assistance.

Pour lui, c’est un message de paix qu’il a voulu envoyer au monde, malgré les agressions répétées dont la RDC est victime dans l’Est du pays. Et la réaction maladroite du tyran rwandais face au geste élégant de Félix Antoine Tshisekedi traduit toute sa mauvaise foi.

Appels au dialogue: non à la manipulation

Le Président congolais, Félix Tshisekedi, a mis à profit sa rencontre avec la diaspora, le samedi 11 octobre, à Bruxelles, pour donner sa position sur certains appels au dialogue. Devant des membres de la diaspora congolaise, le Chef de l’État a rejeté toute idée de discussion incluant des acteurs liés, selon lui, à  » l’agression  » menée contre la RDC.
 » Nous ne voulons pas de ce dialogue-là. Nous voulons d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression « , a-t-il déclaré, dénonçant ce qu’il qualifie de  » manipulation  » orchestrée par certains opposants et responsables religieux.

FATSHI a posé une ligne rouge claire : aucune négociation avec les représentants ou émissaires des agresseurs.

 » On ne parle pas avec les émissaires des agresseurs, car ceux-ci ne défendent que leurs intérêts « , a-t-il martelé, avant d’ajouter avec un ton ferme :  » Tant que je serai vivant, ça n’arrivera pas « .

Le Président congolais a aussi rejeté les anciens mécanismes de  » mixage  » et de  » brassage  » issus des précédents dialogues, estimant qu’ils ont favorisé l’infiltration des institutions et de l’armée par des forces hostiles.

Ces déclarations interviennent alors que Kinshasa vient de mettre sur pied une équipe chargée de travailler avec les confessions religieuses à l’élaboration d’un  » pacte social pour la paix et le bien-vivre « , en vue d’un dialogue exclusivement entre Congolais, sans ingérence extérieure.