Par MKM

L’Union européenne est restée conséquente avec elle. Elle ne reconnaît pas l’appui de Paul Kagame à côté du Mouvement du 23 Mars (M23), à la base de plusieurs atrocités à l’Est de la RDC. Pour avoir apporté une assistance substantielle à Kigali dans l’exploitation des minerais stratégiques, elle se gêne aussi de condamner la reprise du centre minier de Rubaya, site considéré présentement comme la capitale mondiale du coltan.

Au contraire, l’Union Européenne, à travers sa délégation, soutient les poursuites judiciaires de certains éléments du M23 et l’Alliance Fleuve Congo (AFC) par les autorités de la RDC, après les bombardements du camp des déplacés de Mugunga. Une façon de dire que c’est une affaire entre les fils du pays

Ces bombardements ont causé le 3 mai 14 décès et 35 blessés, à en croire le bilan établi par le Gouverneur militaire du Nord- Kivu. La délégation de l’Union Européenne qui rassure les autorités de la RDC pour la poursuite en justice des auteurs de ces carnages reste silencieuse sur la reprise de Rubaya. Quand on sait que les exécutants bien dotés d’artillerie lourde dont l’origine est connue ont récupéré ce site stratégique pour continuer leurs opérations déstabilisatrices. Déjà, à en croire des sources, des multinationales affluent de nouveau pour se servir des minerais qui échappent au contrôle de l’Etat propriétaire.

Ceux des Congolais qui se sont jetés dans cette aventure n’auront que leurs yeux pour pleurer. Au niveau de ces deux mouvements terroristes, ils se jettent des responsabilités avant que la justice internationale s’en mêle.