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Clôture d’un atelier de formation de douze jeunes caricaturistes

Caricature CULTURE & MEDIA La Tempête des Tropiques

Clôture d’un atelier de formation de douze jeunes caricaturistes

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Par YHR

Douze jeunes dessinateurs ont pris part à près de deux semaines de formation en caricature  de presse, entre la fin du mois de juillet et ce début août. La clôture a eu lieu le vendredi 5 août, au jardin botanique de Kinshasa. D’après le site actualite.cd, réunis autour des aînés plus expérimentés, les jeunes artistes ont appris à maitriser leur art.

Cataloguées et exposées au Musée National de la République Démocratique du Congo

« Ça fait plus de 30 ans que je travaille pour la presse. C’est intéressant de transmettre les connaissances dans les ateliers comme ceci parce qu’il n’y a pas de filières au Congo pour apprendre le métier de bédéiste et de caricaturiste », a expliqué Thembo Kash, caricaturiste et bédéiste, un des formateurs de l’atelier.

Ce projet de formation est porté par l’Association des Dessinateurs de Presse (ADEP) dirigée par Thembo Kash. Ces genres d’activités lui tiennent à cœur car lui ayant aussi permis de devenir bédéiste professionnel et caricaturiste de presse.
Les douze participants, étudiants pour certains, ont produit des œuvres qui seront cataloguées et exposées au Musée National de la République Démocratique du Congo. « On a bénéficié du coaching qui nous a permis d’évoluer. Je me sens caricaturiste, plus libre par rapport à l’expression des faits sur la société », a ainsi expliqué Jean-Didier Luba, un de ces jeunes.

L’homme idéal côté dessin

« J’ai appris la perspective, la notion de lumière, les proportions. J’ai ajouté en moi l’homme idéal côté dessin. C’est le professionnalisme maintenant », a pour sa part détaillé Fortunat Muko. « Pour une fondation politique, l’aspect fondamental, c’est la participation de la population à la prise des décisions. Pour cela, une presse libre et indépendante est un véhicule très important pour la circulation entre les politiques et la population », a déclaré Manuel Wollschläger, directeur de la fondation Friedrich Ebert Stiftung(FES), qui soutient le projet.