Dans un communiqué conjoint : La FBCP et l’ASADHO plaident pour la mise en œuvre de l’Accord politique
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Dans un communiqué conjoint, l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme(ASADHO) et la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) accusent le président Joseph Kabila d’être obstacle à la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et l’organisation des élections libres, transparentes et justes avant fin décembre 2017.
Elles accusent également le chef de l’Etat d’avoir violé les articles de la Constitution relatifs au nombre et à la durée du mandat du président de la République, en refusant d’organiser l’élection du Président de la République dans le délai constitutionnel.
Ces deux ONGDH constatent qu’à ce jour l’actuel locataire du Palais de la Nation et la Majorité Présidentielle s’érigent en obstacle à mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016, en multipliant des obstacles à la signature des arrangements particuliers qui devraient faciliter la facilité la mise en œuvre de certaines dispositions de l’Accord politique du centre interdiocésain.
Pour la FBCP et l’ASADHO, en nommant Bruno Tshibala Premier ministre, alors que ce poste est dévolu, aux termes de l’Accord politique, au Rassemblement, Kabila a ignoré la Résolution S/RES/2348(2017) du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui demande à la Majorité Présidentielle, à l’opposition, y compris le Président Joseph Kabila la mise en œuvre intégrale et de bonne foi de l’Accord politique du 31 décembre 2016.
Elles pointent du doigt le président Kabila pour avoir recouru au débauchage afin de diviser et déstabiliser le Rassemblement. Ces deux associations demandent au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre toutes les mesures urgentes, voire les sanctions ciblées, qui s’imposent pour obliger le Président Joseph Kabila et la Majorité Présidentielle à respecter la Constitution du Congo et sa Résolution S/RES/2348(2017).
Par Godé Kalonji