Par Bamporiki Chamira

Des informations de diverses sources en provenance de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, indiquent qu’une frange très importante de l’opinion publique se range derrière le Gouvernement de cette entité politico-administrative qui vient de frapper d’interdiction les activités des entreprises minières chinoises fonctionnant dans sa juridiction.

Prenant ainsi fait et cause pour le gouverneur qui a agi, non pas comme individu, mais comme représentant de l’autorité légalement établie dans sa province, cette frange importante de l’opinion publique dénonce la démarche de certaines autorités du Gouvernement central qui s’ingénient à détruire le pouvoir des autorités locales, pour mieux protéger des intérêts étrangers qui sentent l’odeur âcre de la corruption à mille lieux !

Une commission ad hoc de l’Assemblée provinciale

Le territoire de Mwenga est l’une des plus importantes zones de la RDC où, même sans équipements significatifs, des aventuriers de tout acabit peuvent se construire des fortunes colossales sur le dos des milliers de citoyens pauvres et malheureux !
Des milieux hostiles à la démarche du Gouvernement central, qui empêche ouvertement le Gouvernement Théo Ngwabije Kasi de mettre de l’ordre dans le secteur minier au Sud-Kivu, en appellent à la responsabilité du Premier ministre en lui demandant d’instruire la ministre en charge du secteur de faciliter l’application des mesures de sauvegarde et d’assainissement prises par le gouverneur de province au nom de l’unité de commandement, en attendant qu’une commission ad hoc de l’Assemblée provinciale puisse apporter toute la lumière sur la question !