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Persistance de l’insécurité dans l’Est: les FARDC-UPDF appelées à anéantir la guérilla

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Persistance de l’insécurité dans l’Est: les FARDC-UPDF appelées à anéantir la guérilla

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Par Asiyenshindwa

Les opérations militaires conjointes menées par les FARDC et UPDF (Uganda people’s defense force) dans la partie orientale du territoire national de la République Démocratique du Congo ont, dès leur lancement, suscité de l’espoir dans l’opinion nationale en général, et particulièrement au sein de la population vivant dans les contrées en proie à l’insécurité entretenue et entretenue par les groupes armés qui continuent de terroriser cette population.

Cette lueur d’espoir a atteint son paroxysme surtout le 11 janvier dernier, à la faveur de l’arrestation, par les forces précitées à Uvira, dans le Sud-Kivu, du rebelle ougandais Benjamin Kisokeranyo, alias Kasereka Kilalo Jimmy, connu pour son activisme et engagement inébranlable dans les actions subversives et attaques qui ont fait des milliers de victimes.

La vice-ministre en charge de la Défense nationale du Gouvernement de la RD Congo a présenté, à raison, l’arrestation de cet élément dangereux comme le fruit de la bravoure et vaillance des forces coalisées, sans oublier les bombardements de divers bastions ADF.
Séraphine Tulugu Kutuna a indiqué, lors de la réunion du Conseil de ministres tenue le 14 janvier, que la situation sécuritaire dans l’Est du pays est sous contrôle de ces forces déterminées à mettre tout en œuvre pour réussir leur mission.

A ce jour, cependant, cette lueur d’espoir semble s’estomper à la suite de la recrudescence des actes d’insécurité perpétrés par les mêmes groupes armés, quelques heures seulement après les opérations conjointes qui se sont soldées par l’arrestation du terroriste ougandais, surtout à cause de l’explosion d’une bombe artisanale placée en pleine ville de Beni.

Comme si ce énième forfait ne suffisait pas, ces groupes se permettent de réaliser leur sale besogne en pleine journée et en toute quiétude. Cette sorte de terrorisme urbain apparenté é la guérilla inquiète de plus en plus la population civile. Une personne a ainsi été tuée et une autre blessée par balle mercredi à Lubano et Ndama, deux villages du secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, au cours d’une incursion d’hommes armés.

 Selon le coordonnateur de la nouvelle société civile du Congo sur place, Meleki Mulala, quelques maisons ont été également incendiées et des biens de la population emportés par les assaillants armés jusqu’aux dents qui ont opéré pendant environ huit heures sans être inquiétés.

« Pour le moment, le calme est revenu dans la région après l’arrivée d’un renfort des militaires (de la coalition FARDC-UDPF) sur place, » a ajouté le coordonnateur Meleki Mulala. Pour leur part, les analystes estiment nécessaire pour l’autorité compétente de réfléchir aux causes réelles de la persistance de cette criminalité dont les auteurs se cacheraient parmi la population pour réapparaître juste après le passage des forces loyalistes.

Il s’agit, pour les forces coalisées, de parvenir à arrêter des stratégies susceptibles de leur permettre de déloger les groupes amés et de les mettre définitivement hors d’état de nuire. Benjamin Kisokeranio, alias Kasereka Kilalo Jimmy, est un dissident des ADF. Son père était co-fondateur des NALU. Quant les NALU et l’Ouganda ont décidé de faire la paix, ce terroriste est resté à Beni avant de prendre la route du Sud-Kivu où il a été arrêté.