Par GKM

Une délégation de la Société civile s’est entretenue avec la hiérarchie de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) le mercredi 3 août 2022 autour de la situation de crise dans le Nord-Kivu et des manifestations anti-MONUSCO appelant au retrait de la Mission onusienne. La délégation était composée des responsables des Organisations : Coalition Citoyenne pour le Congo (Coalition Citoyenne), Centre des Ressources pour la Dynamisation de la Société civile (CERDYSOC) et la Ligue des Leaders pour la Paix et le Développement (LIPADE).

La communication de la délégation a porté principalement sur l’’état d’avancement des enquêtes sur les casques bleus, auteurs de la fusillade de Kasindi, l’état de préparation de leur procès public qui se tiendra en RDC ainsi que les modalités de prise en charge et de compensation pour les victimes de la fusillade et leurs familles, l’état de lieux de l’évolution de la mise en œuvre du plan de départ de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo et sur l’organisation d’une tripartite gouvernement, MONUSCO et Société civile autour du plan de départ de la MONUSCO de la RDC. La délégation a obtenu des réponses à toutes les préoccupations soulevées. C’est ainsi que la société civile congolaise annonce la tenue prochaine d’une rencontre avec le gouvernement congolais portant sur les éléments épinglés.

«La délégation a exprimé clairement aux responsables de la population le fossé grand qui sépare aujourd’hui la population et la MONUSCO. Elle lui a demandé quatre choses principales: ouvrir le feu sur le M23 et l’obliger à abandonner toutes ses positions sans conditions; dénoncer sans ambages le Rwanda pour son soutien aux forces négatives; s’exprimer clairement dans sa communication sur le Retrait de la MONUSCO; mettre en place un mécanisme d’indemnisation des victimes des fusillades de Kasindi.» conclu l’Ingénieur Danny Singoma, chef de la délégation de la société civile congolaise auprès de la MONUSCO.