Par MKM

La plateforme dénommée Union sacrée de la Nation, ou USN en sigle, a enregistré le week-end dernier, un départ et l’arrivée de trois nouveaux membres. Bijoux Goya, sénatrice de son état, s’est détachée de la mouvance fatshiste. Elle a énuméré contre le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une litanie des reproches. Du déjà entendu de la part de ceux qui quittent l’Union Sacrée de la Nation (USN), comme la partialité dans les nominations, le tribalisme et la recrudescence de l’insécurité.

Sans bruit, Mme Jeannine Mabunda Lioko avait déjà pris ses distances avec le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) pour se ranger derrière Fatshi. Son mari avait déjà donné le ton à travers «Union des Congolais pour le Progrès Intégral» (UCPI). L’ancien président de l’Assemblée nationale n’était plus de cœur avec le PPRD qui pilote le FCC .Surtout que cette famille politique, a travers son parti phare tourné le dos a l’enrôlement couplé avec l’identification des Congolais pour les élections présidentielles et législatives en décembre prochain.

Le vendredi 27 janvier a été fatidique pour cette formation politique, en voyant ceux qui le portaient, l’abandon aient. Evariste Boshab Mabuj- ma- Bilenge a annoncé son départ, suivi de la création de son parti dénommé « Alliance pour les Actions citoyennes» ou AAC en acronyme, et de son adhésion a l’USN. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale et Secrétaire général du PPRD promet déjà d’appuyer le second mandat de Fatshi.

Un autre ténor de l’ancienne majorité présidentielle, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a choisi le même jour pour indiquer sa séparation. N’ayant pas créé sa propre formation politique, il compte évoluer au sein de celle du ministre actuel en charge des Droits de l’homme, Congo Nova.

L’homme de la célèbre phrase « Na bengi ye meyi ayebisinga kobanga eloko te kende» a aussi annoncé son départ du PPRD. Célestin Tundaya Kasende, ancien Vice- Premier ministre en charge de la Justice dans l’équipe Ilunga Ilunkamba, avait été défenestré pour avoir tenté d’engager un bras de fer avec le Président de la République.