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L’élaboration d’une avant-proposition de loi relative à la santé mentale lancée

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L’élaboration d’une avant-proposition de loi relative à la santé mentale lancée

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Par Marcel Tshishiku

Le processus d’élaboration d’une avant-proposition de loi relative à la santé mentale en RDC a été entamé lors d’un atelier tenu du 9 au 11 mars, dans la ville de Kinshasa, à l’initiative du Réseau des ONGs d’Action en santé mentale (ROASAM), appuyé par l’ONG internationale OSISA.

Selon le professeur Ally Ndjukendi Omba, coordonnateur national du ROASAM, l’objectif principal de l’atelier est de sensibiliser les autorités politico-administratives, dont les députés nationaux et les sénateurs ainsi que le Chef de l’Etat, à la nécessité d’adopter et de promulguer ce texte légal.

Dans le même ordre d’idées, cet atelier vise, non seulement à promouvoir et à protéger la santé mentale pour le bien-être de tous et à prévenir les problèmes de santé mentale chez les personnes à risques, mais aussi à assurer la couverture universelle de la santé des soins de santé mentale et à renforcer le leadership et la gouvernance dans ce domaine.

Le coordonnateur national du ROASAM a déploré le vide observé dans l’arsenal juridique national, précisant que la loi cadre fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique en RDC, telle que promulguée par le Chef de l’Etat en 2018, ne prévoit aucun titre, ni un chapitre ayant trait au sous-secteur de la santé mentale.

Pour sa part, la déléguée de l’ONG OSISA, Elifia Elesse, a salué le partenariat tripartite (entre le gouvernement de la RDC, la société civile et les partenaires techniques et financiers) qui a abouti à l’effectivité de ce processus d’élaboration de l’avant-proposition de loi relative à la santé mentale.”

OSISA s’est fixé l’objectif d’accompagner une initiative civile qui s’inscrit dans la logique de contribuer à la promotion et à la protection de la santé mentale en RDC “, a-t-elle souligné.

Et d’ajouter : ” J’atteste que ce processus, qui date de 2020, commence à matérialiser ce partenariat tripartite tant attendu pour la réussite de la mise en œuvre des activités dans le secteur de la santé mentale, des droits de l’homme et de la sécurité humaine “.
Lors de cet atelier, les participants ont suivi, entre autres, un exposé du professeur Ferdinand Kabanga sur le plaidoyer et le lobbying parlementaire.