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Financement des projets en RDC : Sama en appelle à des modèles innovants

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Financement des projets en RDC : Sama en appelle à des modèles innovants

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Au cours de la réunion de concertation organisée à l’Immeuble du Gouvernement, hier lundi 25 septembre par le ministère des Finances, le Chef du Gouvernement qui l’a présidée a appelé les partenaires techniques et financiers de la RDC à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets. Ce, en vue de concilier «Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais». Surtout que les défis de l’exécution des projets et programmes bénéficient de financement extérieur.

Dans son mot, Jean -Michel Sama Lukonde a d’abord rappelé le cadre de gestion efficace des projets d’investissement public, puis, il a donné des orientations. Il a ainsi tout d’abord rappelé l’engagement pris par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son premier discours sur l’état de la Nation, le 13 décembre 2019, celui d’accélérer plusieurs projets de développement en faveur des populations congolaises, notamment ceux des projets financés par les bailleurs.

Principales orientations

«Fort de cette vision du Chef de l’État, le Gouvernement œuvre à renforcer les financements extérieurs de haute qualité, mobilisés en quantité requise, gérés efficacement, et affectés aux priorités nationales essentielles pour le développement durable de notre pays», a-t-il dit. En ce, parce qu’il pense que l’atteinte des résultats de développement des projets est tributaire d’une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs. Ce qui implique la responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers, d’une part, le gouvernement et ses démembrements, d’autre part.

Pour le Premier Ministre, ces derniers ont un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement dans leurs secteurs. C’est, dit-il, dans cette optique d’accroître la croissance et promouvoir le développement durable nécessaire à l’amélioration de la qualité du cadre de vie de la population, à l’accès aux services sociaux de base, que son gouvernement s’est doté d’un cadre rénové pour une gestion efficace des projets d’investissement public. »Je voudrais ici revenir sur ce cadre, le décret n°23/18 du 31 mars 2023 portant sur la gestion des investissements publics. Et cela reste, aujourd’hui, un cadre de référence, qui définit les principales règles d’identification, de préparation, de sélection, et d’évaluation des projets. Il précise également les règles de mise en œuvre et de suivi de l’exécution des projets et encadre le processus de clôture des projets ainsi que de leur évaluation», a précisé le Premier Ministre. 

Planification et programmation

Il est aussi revenu sur les attributions des ministères telles que fixées par l’ordonnance n°22/003 du 07 janvier 2022. Soulignant ainsi que le ministère du Plan s’assure, entre autres, que les objectifs poursuivis par le projet sont alignés aux priorités de développement national énoncées dans le cadre programmatique national fédérateur et unique de référence. Il assure aussi la planification et la programmation des projets d’investissement public en collaboration avec le ministère des Finances ayant le budget et les finances dans leurs attributions. Le ministère des Finances, lui, est responsable de la mobilisation et la gestion des ressources publiques et de l’aide extérieure servant à financer les projets d’investissement public.

Il gère les relations en matière financière en cours, notamment entre le pays et les organismes de coopération bi et multilatérale. Et aussi la gestion de tous les traités et conventions, les protocoles d’accord, et arrangements conclus avec les partenaires extérieurs et les organisations internationales en matière de financement et valide les plans et modalités de financement des projets.

À ce titre, le ministère des Finances veille au respect des engagements financiers pris par le pays dans la gestion et la mise en œuvre des projets. Ensuite, nous avons les autres intervenants, qui sont les institutions et les ministères sectoriels, qui sont représentés dans cette réunion, qui, eux, surtout en ce qui concerne les ministères sectoriels, sont responsables de la conception et de la mise en œuvre des projets en collaboration avec le ministère du Plan, le ministère du Budget, et le ministère des Finances ainsi que les autres entités publiques spécialisées. Ces institutions et les ministères sectoriels gèrent le processus d’identification et de préparation des projets.

Surtout ceux qui sont classés en investissement dans le domaine des infrastructures, ainsi que les autres domaines sociaux d’accès à l’eau, à l’électricité et aux besoins de base. Les ministères sectoriels organisent le recrutement, notamment en ce qui concerne le coordonnateur des projets et cela, en collaboration avec le ministère des Finances. Le coordonnateur des projets, lui, est un autre acteur responsable de la gestion quotidienne des projets d’investissement tu public sous la supervision des ministères sectoriels par délégation du ministre des Finances, qui ordonne le financement des projets et de ce fait, le rend responsable et comptable de ces derniers», a indiqué le Chef du gouvernement. 

Et d’ajouter : «dans le contexte préélectoral où nous sommes, ce cadre devrait constituer un repère pour une meilleure gouvernance des projets et programmes particulièrement, ceux de financement extérieur. J’ai tenu ici à rappeler ce cadre, ensuite, définir les rôles, et donner les responsabilités. Les deux interventions qui m’ont précédé ont été très précises. Elles ont noté que croissance, il y a en RDC. Il y a amélioration et une nette croissance des portefeuilles et des moyens, qui ont été mis à la disposition des projets de développement. Le gouvernement a fourni des efforts, d’abord dans le retour du programme avec le FMI et depuis, toutes les réformes dans lesquelles nous nous sommes engagés pour garantir les financements extérieurs, qui nous viennent de différents bailleurs représentés ici dans cette salle. On a aussi rappelé ce qui devrait définir l’espace des projets, les sites qui devraient être suivis par les uns et les autres et la responsabilité partagée».

(TDT/ Cellcom Primature)