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Dans le ” Rapport national sur le climat et le développement ” publié par la Banque Mondiale : 4 pistes proposées à la RDC pour devenir “pays-solution”

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Dans le ” Rapport national sur le climat et le développement ” publié par la Banque Mondiale : 4 pistes proposées à la RDC pour devenir “pays-solution”

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Cette institution de Bretton Woods prévient que ” ces quatre domaines d’action sont relativement abordables aujourd’hui, mais coûteraient beaucoup plus cher s’ils étaient mis en œuvre plus tard “
Par Marcel Tshishiku

Selon le ” Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la RDC ” publié par la Banque Mondiale, ce pays d’Afrique centrale a intérêt, pour devenir ” pays solution ” au changement climatique, à investir dans l’exploitation minière intelligente, dans le développement de l’hydroélectricité, dans la préservation des forêts et dans la gestion intégrée des paysages ; à accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire grâce à une agriculture intelligente face au climat et à un soutien à l’irrigation par les agriculteurs ; à développer des transports et des villes résistants au climat, renforcer l’accès au numérique et améliorer l’accès aux services de base ; et à améliorer la gouvernance et stimuler le capital humain en réduisant la pauvreté, en augmentant l’inclusion sociale et en renforçant la sécurité.

Risques

Le rapport prévient que ces quatre domaines d’action sont relativement abordables aujourd’hui, mais coûteraient beaucoup plus cher s’ils étaient mis en œuvre plus tard et que le changement climatique pourrait réduire à néant les gains durement acquis par la RDC en matière de capital humain, avec un impact disproportionné sur les pauvres, et en particulier sur les femmes et les populations exclues.

Dans le même ordre d’idées, si la RDC reste sur sa trajectoire de croissance actuelle et qu’aucune mesure n’est prise, le changement climatique pourrait entraîner une perte de 4,7 % à 12,9 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2050. A en croire le scénario climatique le plus pessimiste, 16 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté d’ici 2050, si le pays ne met pas en œuvre des investissements résilients au climat et des politiques inclusives supplémentaires pour parvenir à la croissance économique et à la durabilité des moyens de subsistance.
Pour y arriver, le nouveau appelle le pays à se doter d’institutions plus solides et plus résilientes, à faire face aux conflits et à la fragilité accrus, et à investir substantiellement afin d’atteindre ses ambitieux objectifs climatiques.

À propos des CCDR

Les Rapports nationaux sur le climat et le développement (Country Climate and Development Reports-CCDR) du Groupe de la Banque Mondiale posent le diagnostic de base et intègrent les considérations relatives au changement climatique et au développement. Ils aideront les pays à hiérarchiser les actions les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et stimuler l’adaptation, tout en atteignant des objectifs plus larges de développement.

Les CCDR s’appuient sur des données et des recherches rigoureuses et identifient les principales voies de réduction des émissions de GES et des vulnérabilités climatiques, y compris les coûts et les défis, ainsi que les avantages et les opportunités qui en découlent. Ces rapports suggèrent des actions concrètes et prioritaires pour soutenir la transition vers une économie sobre en carbone et résiliente.

En tant que documents publics, les CCDR visent à informer les gouvernements, les citoyens, le secteur privé et les partenaires du développement et à permettre des engagements dans l’agenda du développement et du climat. Les CCDR alimenteront d’autres diagnostics fondamentaux du Groupe de la Banque mondiale, les engagements et les opérations dans les pays, et contribueront à attirer des financements et à orienter les financements vers des actions à fort impact sur le climat.