Par TSM

Selon la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), couvrant la période du 1 au 31 octobre 2023, 6,9 millions des personnes déplacées dans toute la République démocratique du Congo. Tandis que 5,6 millions des personnes déplacées dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika.

La source a indiqué qu’en octobre 2023, la situation sécuritaire a été caractérisée par une intensification de la violence dans plusieurs régions du Nord-Kivu (en particulier à Béni, Masisi, Nyiragongo et Rutshuru), de l’Ituri (Mahagi) et du Sud-Kivu (Bukavu).

” La situation continue de coûter de nombreuses vies, d’obliger les populations à fuir leurs foyers et d’aggraver la crise humanitaire déjà aiguë. Une partie de la population déplacée au cours des derniers mois a trouvé refuge dans des sites spontanés à proximité de la Mission de Stabilisation des Nations-Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de la Force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est (EACRF), toutes les deux appelées à se retirer du pays en décembre “, a informé l’OIM à travers son rapport.

Dans ce rapport de l’OIM, la RDC continue de faire face à des multiples conflits qui ont créé l’une des crises les plus complexes et persistantes au monde. Dans les provinces de l’est, les conflits armés et l’insécurité ont entraîné un déplacement massif de la population et des besoins importants en assistance humanitaire.

Reconnaissant les limites imposées à un acte humanitaire, l’OIM a plaidé en faveur de l’obtention de terres supplémentaires pour accueillir la population déplacée dans la province du Nord-Kivu, d’une sécurité renforcée et de ressources accrues pour répondre aux besoins les plus pressants des communautés touchées par le déplacement interne plongé et répété.

L’échelle de montée en puissance déclarée en juin a permis la fourniture En outre, cette agence des Nations-Unies a fait savoir qu’en environ 2 millions de personnes dans le besoin ont bénéficié d’une assistance des partenaires humanitaires dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri.

Pour sa part, l’OIM dit pouvoir apporter son soutien dans la gestion de sites, le logement et les articles non alimentaires, l’eau, l’assainissement et les services d’hygiènes, le soutien en santé mentale et psychosocial, ainsi que le suivi de la mobilité.