Par N.T.

La communauté internationale, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a commémoré le dimanche 03 mars 2024, la Journée mondiale de la vie sauvage qui a pour thème ” Connecter les gens et la planète : explorer l’innovation numérique pour la conservation de la vie sauvage “.

Cette Journée est une occasion d’insister sur le besoin urgent d’intensifier la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et la réduction du nombre d’espèces, qui ont un impact important en termes économiques, environnementaux et sociaux. Dans ce sens, l’Objectif de développement durable 15 s’attache à lutter contre la perte de biodiversité.

Le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage de cette année met l’accent sur la manière dont les technologies numériques peuvent favoriser la conservation de la vie sauvage, le commerce durable et légal des espèces sauvages, ainsi que la coexistence entre l’homme et la vie sauvage. Bien que les progrès technologiques aient considérablement amélioré divers aspects de la conservation des espèces sauvages, notamment la recherche, la communication, le suivi et l’analyse de l’ADN, des problèmes tels que l’inégalité de l’accès à l’internet, la pollution de l’environnement et l’utilisation non durable des technologies empêchent de parvenir à l’inclusion numérique universelle d’ici à 2030.

L’humanité compte sur la vie sauvage et les ressources issues de la biodiversité pour répondre à ses besoins : alimentation, combustible, médicaments, logement ou encore habillement. Afin que les humains puissent jouir des bienfaits et de la beauté que la nature procure à l’humanité et à la planète, nombreux sont ceux qui œuvrent ensemble pour veiller à ce que les écosystèmes puissent prospérer et que les espèces végétales et animales puissent continuer d’exister.

La Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion de célébrer les nombreuses formes, aussi belles que variées, de la faune et de la flore sauvages et de faire prendre conscience de la multitude d’avantages que sa conservation procure aux populations. Les dernières innovations numériques, les technologies et services numériques sont capables de guider les générations présentes et futures dans la conservation de la vie sauvage, le commerce durable et légal des espèces sauvages ainsi que la coexistence entre l’homme et la vie sauvage dans un monde de plus en plus connecté.

La révolution numérique mondiale balaye les obstacles au profit de l’égalité des chances et d’une gouvernance numérique axée sur l’humain afin que chacun puisse tirer parti de cette force issue de la transformation numérique. La “?fracture numérique?” se résorbe peu à peu grâce à une amélioration de la connectivité et de l’accès à internet dont bénéficie aujourd’hui 65 % de la population mondiale. Néanmoins, 2,7 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées.

En moyenne, seuls 36 % de la population des pays les moins développés et des pays en développement enclavés sont connectés. L’innovation technologique a simplifié et amélioré l’efficacité et la précision de la recherche, de la communication, du traçage, des analyses ADN et de nombreux autres aspects de la conservation de la vie sauvage. Toutefois, l’accès inégal à ces nouveaux outils, la pollution environnementale et les utilisations non durables de certaines technologies restent d’importants obstacles à l’objectif de connectivité universelle d’ici à 2030.