Par MKM

Ce n’est pas un canular ou un poisson d’avril. De nombreuses sources indiquent que l’Ukraine veut ouvrir une mission diplomatique en République Démocratique du Congo. Un Envoyé spécial du Ministère ukrainien des Affaires étrangères compte venir à Kinshasa du 9 au 11 avril, pour cette fin.
La démarche ukrainienne est amorcée au moment où l’accord militaire RDC-Russie se trouve à une phase cruciale. Le Parlement russe, la Douma, prenant déjà en charge ce dossier. C’est du sérieux de ce côté-là, le Kremlin a toujours joué franc dans ses rapports avec les autres États.

Au Président de la RDC de bien approfondir la demande de l’Ukraine, qui se trouve du même côté avec des pays à la rescousse de Kagame, dans ses visées expansionnistes en vue de leur servir de richesses naturelles et autres minerais stratégiques.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne doit pas manquer de se souvenir que la balkanisation de la RDC est généralement bloquée au niveau du Conseil permanent de sécurité de l’ONU par la Russie et la Chine. Et les deux pays n’ont jamais manqué de le dire tout haut et en intelligible voix. Par contre les trois autres du Conseil permanent ont toujours été appuyés par le reste des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU contre la RD Congo.

À travers des déclarations nébuleuses, ces géants planétaires snobent tous les schémas salutaires pour l’intégrité territoriale. Rarement fermes à l’endroit de Kigali, ils imposent leur volonté à la RDC en les réitérant chaque fois que les occasions se répètent. Le dialogue avec le Mouvement du 23 Mars (M23) et le Front Commun pour le Congo (FCC), de création récente, un cas parmi tant d’autres présentement. Tout comme, l’abandon de la levée sur le moratoire de la peine de mort, rejet de tout projet de construction des frontières entre la RDC et le Rwanda,…

Les tractions autour des dividendes autour de l’exploitation du Carbone avec le séjour récent du Président Macron au Brésil doivent être mises aussi sur le dos des manœuvres pour bien asphyxier la RDC. Le pays cher à Lumumba avait fait cause commune avec le Brésil et l’Indonésie, pour bien tirer profit de leurs forêts dans la lutte du réchauffement climatique. Une dynamique qui s’était bien mise en place à Paris en 2023, aujourd’hui en voie d’être lézardée.