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HBMM, ESP-Kin, Swiss TPH et UPC-PV pour renforcer les capacités en recherche clinique et épidémiologique en RDC

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HBMM, ESP-Kin, Swiss TPH et UPC-PV pour renforcer les capacités en recherche clinique et épidémiologique en RDC

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A l’occasion d’un accord quadripartite signé hier à Kinshasa

L’Hôpital Biamba Marie Mutombo (HBMM), l’Ecole de santé publique de Kinshasa (ESP-Kin) ainsi que l’Institut tropical Suisse et de Santé publique Suisse (Swiss TPH) avaient signé un accord tripartite, le 21 avril 2008, en vue de créer l’Alliance pour la recherche clinique et épidémiologique clinique en République démocratique du Congo (ARCEAU-RDC).

L’objectif global de cette alliance était de renforcer les capacités en recherche clinique et épidémiologique en République démocratique du Congo.

C’est la Fondation Bill et Belinda Gates qui avait accordé le financement d’une période de cinq ans allant de 2007 à 2012. Pendant cette période, deux centres d’essai clinique avec des laboratoires avaient été créés à l’EPS-Kin et l’HBMM.

La base d’un système de qualité avait été posée et un nombre important de personnes formées pour mener des essais cliniques dans divers cours et formations.

L’Alliance a déclenché la collaboration principalement dans le domaine du paludisme et de plusieurs essais cliniques, des projets de recherche à grande échelle et des projets de renforcement des capacités ont été menés jusqu’aujourd’hui, principalement dans la collaboration entre Swiss TPH et ESP-Kin.

Ainsi donc, hier lundi 4 avril, cet Accord a été renouvelé avec les partenaires d’origine, mais élargi, en ajoutant l’Unité de pharmacologie clinique et pharmacovigilance de l’Université de Kinshasa (UPC-PV).

Ceci démontre que l’Alliance a non seulement l’intention de continuer les travaux sur le paludisme, d’étendre ses activités dans d’autres domaines qui peuvent inclure d’autres maladies infectieuses, mais aussi des maladies non transmissibles comme le cancer et le diabète, et de couvrir également la sécurité des médicaments et la pharmacovigilance.

Ensemble, les quatre institutions partenaires, chacun avec son propre réseau de collaboration, réuniront un ensemble de compétences et de capacités qui renforceront Kinshasa et la République démocratique du Congo en tant que lieu de recherche.

L’AD de l’HBMM : ” le renouvellement du contrat et l’élargissement des partenaires étaient nécessaires “

Réagissant aux préoccupations de la presse, l’Administrateur-Délégué de l’Hôpital Biamba Marie Mutombo, Me Mpoy Louman, a déclaré que le renouvellement et l’élargissement de cette Alliance était nécessaire pour intensifier les recherches. Pour lui, la première phase était préparatoire, une phase de démarrage.

La pharmacovigilance avait manqué à la première Alliance

Quant au professeur Mussa de l’Unité de pharmacologie clinique de l’Unikin (UPC-PV), la pharmacologie clinique s’occupe des évaluations cliniques, c’est-à-dire des évaluations des médicaments chez les malades. Et dans ces évaluations, il y a la partie pharmacovigilance, c’est-à-dire, les effets nocifs que les médicaments peuvent provoquer aux malades.

Cet aspect avait manqué à la première alliance, signale-t-il. Et ce problème se pose avec acuité en République démocratique du Congo, compte tenu de la qualité des produits déversés sur le marché.

Monter des stratégies pour lutter contre des maladies

De son côté, le Dr Benoit Kebela Ilunga de la Direction de lutte contre la maladie, estime que ce partenariat qui est le prolongement d’un premier contrat, est bénéfique pour la population, surtout que la RDC a un écosystème riche, facteur de beaucoup de maladies.

Cette alliance permet de monter des stratégies pour lutter contre des maladies.

A son tour, le professeur Christian Burri, chef de département à l’Institut tropical et de santé publique Suisse, rappelle que les termes de référence de cette signature d’accord de partenariat sont, entre autres, fortifier les liens entre les quatre partenaires, les capacités en recherche clinique, en recherche de pharmaco clinique, pharmacovigilance, ainsi que la sécurité des médicaments.

Il soutient qu’ ” on aimerait lancer de nouveaux projets, former des personnels, promouvoir des jeunes chercheurs… “.

Par LM

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