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LINAFOOT : quand le président de la brigade des mœurs agresse un membre du comité de gestion

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LINAFOOT : quand le président de la brigade des mœurs agresse un membre du comité de gestion

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Le secrétaire national du comité de gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a été pris à partie le jeudi dernier au stade des Martyrs de la Pentecôte. C’était au moment où se disputait le match entre le Football Club MK et l’Association Sportive V.Club comptant pour la première journée de la manche retour dans la zone de développement ouest.

José Konde, c’est de lui qu’il s’agit, s’est retrouvé avec un doigt dans l’œil parce que l’arbitre de la partie venait de siffler un coup de pied de réparation contre MK et parce que le président de cette formation estimait que la responsabilité du comportement de ce dernier incombait au pouvoir organisateur que l’infortuné représentait en ce lieu.

Le fait aurait pu passer inaperçu si l’agresseur, propriétaire-président  reconnu de FC MK, n’était pas aussi et surtout un membre influent de la brigande des mœurs, un groupe mis sur pied officiellement par l’autorité sportive nationale en vue de lutter contre les comportements antisportifs  et  la violence dans les lieus où se déroulent les activités ayant trait au sport.

Aucun observateur n’a pu justifier l’attitude de ce responsable, ne pouvant nullement faire le rapport entre  la décision du  maître du terrain qu’est l’homme en noir et le responsable de l’administration de la Ligue nationale de football. Qui, plus est, le penalty accordé n’a pas abouti à un but.

D’autant plus, d’autre part, que les voies de recours quand un club se sent lésé par une décision arbitrale sont déterminés par une règlementation édictée en bonne et due forme. Une réglementation qu’un dirigeant de cet acabit n’est pas censé ignorer.

S’en prendre physiquement -et même verbalement- lors d’une rencontre à un officiel ne fait partie de la procédure recommandée dans ce cas. Leader d’opinion et de masse, le dirigeant sportif a le devoir de prêcher par l’exemple. Car, tout acte qu’il pose, tout propos qu’il avance en public peut calmer ou chauffer la situation si pas inciter à la violence.

Prêcher par l’exemple est l’une des meilleures pédagogies aussi dans l’assainissement des mœurs sportives. Le civisme sportif y passe aussi…

Par JCL

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