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Perspective d’instauration des taxes d’assainissement et d’éclairage public dans la ville province : Le contrôle sur les recettes de la DGRK exigé avant de lancer le projet d’assainissement de Kinshasa

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Perspective d’instauration des taxes d’assainissement et d’éclairage public dans la ville province : Le contrôle sur les recettes de la DGRK exigé avant de lancer le projet d’assainissement de Kinshasa

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Entre-temps, une commission mixte des experts du ministère de l’Economie nationale et de l’Hôtel de ville s’attèle sur ce projet avant de présenter ses conclusions!

En perspective d’instauration des taxes d’assainissement et l’éclairage public dans la ville province de Kinshasa, une commission mixte des experts du ministère de l’Economie nationale et de l’Hôtel de ville de Kinshasa a été mise en place pour traiter ce dossier avant de livrer les conclusions dans les prochains jours.

C’est dans ce cadre que le ministre d’Etat en charge de l’Economie nationale, Joseph Kapika, a échangé avec le gouverneur de la ville de province de Kinshasa, André Kimbuta, afin de débattre de ce dossier qui relève de l’impact que les ordures à travers Kinshasa peuvent causer comme danger parmi la population.  Le ministre d’Etat Kapika a même soutenu, à cet effet, que “le pollueur doit prendre la facture en charge. Ici, chez nous, c’est nous tous qui polluons parce que chacun jette le sachet où il veut. Chacun de nous participe à la dégradation de la ville”.

Pour lui, “chacun de nous doit aussi participer à l’assainissement de la ville si nous voulons avoir des enfants en bonne santé, et surtout si nous voulons vivre comme des hommes”. Pour le moment, le grand problème est celui de savoir comment arriver à une bonne gestion des décharges publiques et de l’éclairage public. Surtout que, le gouverneur de Kinshasa a expliqué au Ministre d’Etat l’insuffisance des moyens financiers pouvant faire face à cette situation déplorable dans la capitale. Selon lui, rien que la collecte des immondices coûtait à l’Union européenne 30,5 millions de dollars américains.

Il a aussi expliqué qu’il y a trois étapes à exécuter dans l’assainissement d’abord de collecte, de tri et de transformation des déchets.  Au niveau de la commission mixte du ministère de l’Economie nationale et de l’Hôtel de ville de Kinshasa, qui a travaillé, après plusieurs réunion, sur comment intégrer une taxe sans pour autant poser le problème dans le ménage.

Aussi, selon les études, la DGDA devrait introduire la perception de cette taxe par rapport à tous les produits importés non biodégradables. C’est dans ce cadre que, le gouverneur a sollicité au ministre de l’Economie nationale qui a la charge de la structure de prix, pour voir à quel auteur cette taxe pouvait être fixée. Cela, dans le but de constituer un fond d’assainissement.

Contrôle sur les recettes de la DGRK

Le gouverneur Kimbuta a abordé également la question de l’éclairage public avec le ministre d’Etat Kapika. Il a fait savoir qu’il faut remplacer certains poteaux et s’atteler à leur éclairage. Le gouverneur de la ville de Kinshasa, qui a parlé des difficultés financières de l’Hôtel de ville pour faire face aux problèmes d’assainissement et d’éclairage, a provoqué la réaction d’une des organisations de la société civile, l’ACDRO, qui est une structure avant-gardiste de lutte contre la corruption et qui a exigé le contrôle des recettes réalisées chaque année par la DGRK (Direction générale des recettes de Kinshasa) qui prélève les taxes et impôts dans la ville province de Kinshasa.

Une démarche dite importante selon cette organisation, dont les responsables n’arrivent pas à comprendre comment depuis la mise en place de la DGRK, jusqu’au lendemain de l’élection d’André Kimbuta à la tête de la ville, la direction générale n’a jamais publié ses recettes. Elle est allée, plus loin, pour parler d’une gestion opaque de cette régie financière provinciale, qui fonctionne selon la volonté de celui qui est au-delà de son mandat au gouvernorat de Kinshasa depuis plus de 4 ans.

Par Lucien Kazadi T.

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