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Processus électoral : la gestion financière jugée opaque

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Processus électoral : la gestion financière jugée opaque

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Outre l’audit de la CENI exigée, il est demandé au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, «l’examen du rapport des activités 2017» de cette centrale électorale longtemps déposé au niveau de cette chambre basse du Parlement !

Les rapports ne cessent d’être publiés sur la gestion financière de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) que beaucoup qualifient «d’opaque», depuis l’arrivée des actuels responsables de cet organe chargé de l’organisation des élections. Les révélations faites dernièrement sur des transactions jugées frauduleuses, depuis une banque commerciale installée à Kinshasa par certains responsables de la centrale électorale, est donnée comme l’une des preuves pour exiger un audit de la fameuse CENI. Une gestion financière de la CENI qui est de plus en plus critiquée.

Assis sur le rapport des activités de la CENI de 2017

C’est dans ce cadre aussi que des acteurs tant politiques que sociaux demandent au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, l’examen du «rapport des activités de la CENI de 2017»,  longtemps déposé au niveau de cette chambre basse du Parlement,  qui n’est toujours pas retenu parmi les matières à examiner au cours d’une séance plénière.

Aussi, beaucoup sont ceux qui soutiennent que le président de l’Assemblée nationale « s’est assis » sur ce rapport pour ne pas étaler au grand jour la gestion de plus en plus dénoncée de la CENI et la mauvaise foi du gouvernement depuis Matata Ponyo, Samy Badibanga et actuellement Bruno Tshibala de ne pas vouloir financer le processus électoral

. Selon certaines sources, c’est une façon pour le pouvoir d’éviter au peuple congolais d’obtenir le départ de Joseph Kabila dans le cadre de l’alternance politique démocratique tant voulue. Aussi par rapport au gouvernement, les observateurs avertis relèvent qu’il a financé la centrale électorale jusque-là qu’à  hauteur de seulement 70 millions UDS sur les 300 millions UDS prévus, dans le cadre du plan de décaissement conclu entre ces deux parties (Gouvernement–CENI).

120 millions UDS pour la CENI selon Samy Badibanga

De plus, l’ancien Premier ministre Samy Badibanga a soutenu, via son compte twitter, avoir décaissé un montant de plus de 120 millions UDS à la CENI. Une façon de couper court à ceux qui relèvent que son gouvernement, comme celui de son prédécesseur, n’a presque rien donné pour le bon déroulement du processus électoral. Pour l’heure, l’audit de la CENI parait obligatoire, de même que l’examen du rapport sur les activités de 2017 pour cette centrale électorale.

Ce qui devrait  permettre aux partenaires électoraux internationaux de se faire une idée sur la façon de gérer le processus électoral dans le pays, avant peut-être de mettre la main au portefeuille pour financer à leur niveau les prochaines élections en RD Congo.

Par El-kas

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