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Célébration de la Journée internationale contre la corruption : L’accès à l’information publique toujours réclamé

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Célébration de la Journée internationale contre la corruption : L’accès à l’information publique toujours réclamé

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Outre l’état des lieux très critiqué de la situation en RDC, plusieurs recommandations ont été formulées par des organisations de la société civile!

Le monde entier a célébré, le 09 décembre dernier, la Journée internationale contre la corruption. A Kinshasa, la célébration s’est déroulée un jour après, soit hier lundi 10 décembre 2018, que cette journée de prise de conscience de ce fléau qui favorise l’impunité et qui ronge impitoyablement la société a été commémorée.

Une rencontre organisée par le ministre de la Fonction publique à l’Hôtel du gouvernement, a permis aux représentants du gouvernement et aux organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la corruption de procéder à l’état des lieux de la situation de la corruption du pays et de formuler des recommandations.

L’occasion a été donnée par les organisations de la société civile de réclamer l’accès à l’information publique. Il y a d’ailleurs une proposition de loi d’accès à l’information publique, validée depuis le 15 octobre 2015, qui jusque-là est détenue alors que le Sénat est fin mandat depuis le 15 décembre dernier.

L’une de ces organisations avant-gardiste dans la lutte contre la corruption, l’ACDRO, note que la non-adoption de cette proposition de loi sur l’accès à l’information publique prive les citoyens de son droit à l’information, ainsi que l’application du droit à l’accès à l’information à tous les services publics et privés d’utilité publique. Ce qui est un droit humain fondamental.

Dans ce cas, les organisations de la société civile attendent du gouvernement la Loi de prévention et répression de la corruption ainsi que ses annexes, et sollicitent les efforts de l’État congolais pour la justice d’équité afin de réduire  la criminalité organisée, et la ratification de la Convention des Nations-Unies contre le crime organisé.

D’autres sollicitations portent sur la réalisation de la certification de toutes les entreprises du Congo en ce qui concerne  leurs flux financiers et la justification des avoirs suivant l’Iso 3700 ainsi que le pacte anti-corruption de la RDC, et d’établir les signalétiques au sujet de certaines personnalités politiques aux critères obligés pour qualité à mandature d’État, etc.

Pour rappel, c’est par la Résolution 58/4 que les Nations-Unies ont consacré le 9 décembre la Journée internationale de lutte contre la corruption. Pour les experts, la corruption engendre la corruption et favorise l’impunité qui ronge la société. “La Convention des Nations-Unies contre la corruption est l’un des principaux instruments, dont nous disposons pour lutter contre le fléau”, souligne Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

Pour sa part, John Kerry, alors secrétaire d’État américain à la Défense, a déclaré que “la corruption, la mauvaise gouvernance, l’inégalité, l’oppression et la pauvreté font que des gens posent des actes inhumains”.

Par Lucien Kazadi T.

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