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A cause des espaces géopolitiques cédés injustement à la commune de Ngaliema : Les autorités communales de Kintambo placées dans une situation difficile

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A cause des espaces géopolitiques cédés injustement à la commune de Ngaliema : Les autorités communales de Kintambo placées dans une situation difficile

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Appuyant les démarches déjà entreprises par les notables et les habitants de Kintambo pour la récupération de ces espaces cédées injustement, Norbert Muchiga Zihindula indique que cette question est classée parmi celles qui sont prioritaires notamment  l’assainissement, la sécurité et le rapprochement entre la population et les autorités

Nommé à la tête de la commune de Kintambo, à Kinshasa, le bourgmestre Norbert Muchiga Zihindula, a tout un programme pour le développement de cette commune et le bien être de ses habitants. L’assainissement, le rapprochement entre les autorités communales et la population, ainsi que la lutte contre les anti valeurs (délinquance, banditisme) dans cette municipalité constituent son cheval de bataille.

L’homme a également promis de s’impliquer dans le dossier de récupération des espaces géopolitiques (unités de production) cédés à la commune de Ngaliema, dont les démarches étaient déjà entreprises par les habitants de Kintambo. Cet émiettement, a-t-il expliqué, place l’autorité municipale dans l’incapacité de répondre de manière significative aux impératifs de la décentralisation territoriale.  L’exécutif communal a exprimé cette préoccupation le samedi 06 avril 2019 au quotidien la Tempête des Tropiques.

Assainissement et  construction  des bureaux des quartiers

Concernant le problème de l’assainissement, le bourgmestre a indiqué qu’ayant travaillé à côté de  son prédécesseur comme bourgmestre adjoint, il maîtrise tous les problèmes auxquels fait face la commune. Tout sera mis en œuvre pour assainir cette commune. « Ce chantier constitue l’une de mes priorités. Entant que premier citoyen de la commune de Kintambo, je vais  tout mettre en œuvre  pour que le souci qui nous a animé pendant 10 ans soit pérennisée », a-t-il signalé, en promettant de travailler en étroite collaboration avec les chefs de quartiers et de rues.

Le numéro de Kintambo  a également promis de mettre tous les chefs de quartiers dans des conditions leurs permettant de bien travailler en réhabilitant et même en construisant pour eux des bureaux de travail. Il faut signaler ici que le travail dans la plupart des bureaux se faisait dans des containers et hangars mal entretenus.  Pour le  bon fonctionnement de l’administration, Norbert Muchiga a promis de faire assoir l’administration en mettant chaque agent à la place qu’il faut.

Concernant l’insécurité dans les quartiers, les autorités municipales promettent d’y travailler sérieusement pour mettre hors d’état de nuire tous ces délinquants qui terrorisent la population. Aux mineurs qui s’adonnent à ce sale métier, le bourgmestre indique qu’avec l’appui des ONG existantes, tous les jeunes délinquants devraient être réinsérés dans la société pour lui  redevenir utiles.

Amputée de ses espaces géopolitiques,  Kintambo toujours en difficulté

Regroupés au sein de la « Commission de Récupération des espaces de Kintambo(CREK) », les notables de cette structure, agissant par procuration au nom de toute la population de Kintambo, avaient transmis un mémorandum aux différentes autorités politico-administratives du pays pour revendiquer les espaces unités de production de la commune de Kintambo cédées  injustement  à la commune de Ngaliema.

Parmi ces espaces, on cite : le centre commercial appelé Magasin/ Kintambo, le quartier résidentiel de la Primature, le quartier Basoko, le quartier chantier naval CHANIC, de la société TIGO, société BOUKIN, de la villa Belle Vue, de l’Hôtel Diplomate, dew 4 stations d’essence et autres(société SOCIMAT) et le site du centre social de Kintambo, le cimetière de  Kintambo,  une partie du quartier Camp Luka, le quartier Mont Fleury, l’ espace de la DEMIAP, etc

Suite à un arrêté ministériel n° 69-0042 du 23 janvier 1969

Tout est parti d’un arrêté ministériel n° 69-0042 du 23 janvier 1969, fixant les limites actuelles des 24 communes de Kinshasa. Cette décision procéda à la révision injustifiée et arbitraire des limites géographiques  de la commune de Kintambo, en la dépouillant de la quasi-totalité de ses unités de production au profit de celle de Ngaliema.  Sa superficie a été ramenée à 3,8 km²  contre 38 km² pour la commune de Ngaliema.

Les autorités communales  dans une situation difficile

Suite à cette injustice, les autorités communale de Kintambo ont été placées économiquement et financièrement dans l’incapacité de répondre de manière concrète aux impératifs de la décentralisation territoriale. En d’autres termes, aucun programme viable de développement autocentré ne peut être mis sur pied par cette commune, émiettée sensiblement. « Cette situation constitue un manque à gagner pour la commune », a ajouté le bourgmestre Muchiga
Kintambo, berceau de Kinshasa.

Située à l’Ouest du centre-ville de Kinshasa, la commune de Kintambo a une superficie de 3,8 km². Elle comprend les 8 quartiers ci-après: kilimani, Itimbiri, Lisala, Lubudi-Luka, Nganda, Salongo, Tshinkela et Wenze.  Il convient de rappeler que le nom de Kintambo a été initialement donné à plusieurs places qui n’appartiennent plus à la commune de Kintambo. La télévision Congoweb a diffusée une fois les images sur l’insalubrité non loin de Kintambo/ Magasin. Cet espace appartient à la commune de Ngaliema et non Kintambo. Faut-il préciser.

Par Thony Kambila

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