La CENI valide 23 candidats pour le Maï-Ndombe et 38  pour le Nord-Kivu

La liste des candidats sénateurs pour les provinces du Maï-Ndombe et du Nord-Kivu est désormais connue.
Elle été publiée, le 20 avril dernier, à l’issue de la réunion de validation des candidatures pour cette partie des Sénatoriales tenue par l’Assemblée plénière de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), dirigée par son président Corneille Nangaa Yobeluo.

23 candidats pour le Maï-Ndombe et 38 candidats pour le Nord-Kivu sont dans la course pour le nouveau Sénat, qui a déjà été installé et dont les retardataires qui vont venir dans ces deux provinces attendent les élections du 18 mai prochain afin de permettre à la Chambre haute du parlement d’afficher au grand complet.

Comme on le sait, le territoire Yumbi, pour le Maï-Ndombe, ainsi que ceux de Beni-ville, Beni-territoire et de Butembo, pour le Nord-Kivu, n’ont pas été pris en compte dans les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 30 décembre 2018, pour raison respectivement de l’insécurité et de la maladie à virus Ebola. C’est ainsi que le 30 mars dernier, les législatives nationales et provinciales ont été organisées dans ces parties du pays.

Pour l’heure, les préparatifs vont bon train du côté de la Centrale électorale congolaise pour la tenue des échéances électorales des sénateurs et des gouverneurs, tout comme  celles de leurs adjoints au Nord-Kivu et Maï-Ndombe. Parmi les personnalités dans la course, pour les sénatoriales, il faut citer le nom de Gentiny Ngobila Mbaka, pour le compte de la province du Maï-Ndombe. Pourtant, l’homme a été  élu nouveau gouverneur de Kinshasa. Il faut également citer Ferdinand Kambere, pour la province du Nord-Kivu.

Ce sont deux hauts cadres du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, qui fait partie de la plateforme FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila. On se pose la question de savoir ce qui justifie l’engagement de ces protégés de l’ancien Président de la République sur plusieurs fronts, l’Assemblée nationale, le Sénat, les Gouvernorats et le Gouvernement central? Seul l’avenir nous le dira! Même Willy Mishiki, qui a toujours réclamé être de l’opposition politique, s’est engagé, lui aussi, dans cette course au Sénat.

Par Lucien Kazadi T.