Les organisations membres de la Fédération internationale des Ligues des droits humains (FIDH) ont élu la Botswanaise Alice Mogwe présidente de la FIDH. C’était lors du  40e Congrès de cette structure tenu du 21 au 25 octobre 2019 à Taiwan. Mme Mogwe succède à l’universitaire et militant grec Dimitris Christopoulos, qui a dirigé la FIDH au cours des trois dernières années A cette même occasion, le Congolais Paul Nsapu Mukulu, Président du Conseil d’administration de la Ligue des Electeurs(LE) et Secrétaire général adjoint en charge de l’Afrique au sein de cette organisation internationale a été élu vice -président de la FIDH.
L’élection de Paul Nsapu Mukulu au poste de Vice- Président de la FIDH est une fierté pour la RDC, pense  le bureau exécutif de LE qui lui souhaite un fructueux mandat.

La feuille de route de Mogwe

Fondatrice et directrice de DITSHWANELO, le Centre pour les droits humains du Botswana, la nouvelle présidente de la FIDH s’engage à promouvoir la défense des droits des peuples autochtones, des femmes, des enfants, des migrants et des réfugiés.
Mme Mogwe entend renforcer le travail de la FIDH pour attirer l’attention et protéger les défenseurs des droits humains, qui font face à une vague d’attaques sans précédent dans le monde entier. Elle va réagir à la fermeture de l’espace civique par des programmes fournissant un soutien rapide et concret aux défenseurs.

Elle compte protéger les défenseurs des droits humains de la surveillance, en particulier numérique, en encourageant l’utilisation sûre et efficace de la technologie par les défenseurs des droits humains, les communautés autochtones, les minorités ethniques, religieuses et linguistiques, etc.

Elle a promis de renforcer la coopération horizontale entre les membres de la Fédération, tant au niveau intrarégional qu’interrégional, afin d’utiliser pleinement leurs forces et leurs capacités collectives.  Réunis à Taipei la semaine dernière pour le quarantième congrès de la FIDH, les organisations membres ont pu échanger et débattre des enjeux et problématiques auxquels elles sont  confrontées, en compagnie d’autres experts des droits humains, de diplomates, et de représentants d’institutions internationales.

Pendant le congrès, 16 nouvelles organisations ont rejoint la FIDH, devenue une Fédération de 192 organisations membres. Le Bureau international est désormais composé de 22 militants des droits humains, provenant de 21 pays différents.

Par GKM