Par Carroll Madiya

La journée de ce mardi 2 mars 2021 sera décisive à la Chambre haute du Parlement. Car, la plénière prévue ce jour va officialiser la fin de l’ère Alexis Thambwe Mwamba au Sénat de la RDC. En effet, les sénateurs sont appelés à élire les membres du bureau définitif de la Chambre des sages, après la déchéance du Bureau que dirigeait le cadre du FCC Alexis Thambwe Mwamba, suite à une série de pétitions ayant dénoncé des malversations financières.

Plusieurs candidatures ont été enregistrées au bureau d’âge de cette institution de la République. Selon la liste définitive, 17 candidats ont été retenus pour les 6 postes à pourvoir au bureau définitif. Parmi les candidats figure la sénatrice Carole Agito Amela, seule femme candidate au poste de questeur.

Membre de l’Union sacrée de la Nation, Carole Agito se dit déterminée à soutenir la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de travailler pour le bien-être de la population congolaise, afin de sortir la RDC de la crise qui bloque son développement depuis plusieurs années.

C’est dans ce contexte que la sénatrice Carole Agito sollicite les voix de ses pairs sénateurs, afin d’apporter sa pierre à la bonne marche des institutions du pays. Sa candidature, elle la perçoit comme l’expression d’un engagement pour garantir une responsabilité pour le bon fonctionnement de la chambre haute du parlement.

Certains sénateurs ne jurent que par son élection au bureau définitif du Sénat. Pour eux, le poste de questeur doit revenir à cette femme au regard de son expérience, pour avoir eu à gérer la Société nationale d’Assurance (SONAS). Connue dans les milieux politiques congolais, Carole Agito aavait en effet dirigé la SONAS pendant une période difficile et elle en est sortie sans avoir été interpellée par la justice, fait remarquer un observateur.

” En matière de gestion, les femmes ont toujours été bien cotées parce qu’elles gèrent généralement dans la transparence. Je crois que ce poste conviendrait à la sénatrice Carole Agito qui a déjà fait ses preuves à la SONAS “, souligne un agent de cette institution parlementaire.