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La fermeture du marché central de Kinshasa menace la paix sociale dans la capitale

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La fermeture du marché central de Kinshasa menace la paix sociale dans la capitale

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Par Bamporiki Chamira

Après la démolition du marché central de Kinshasa appelé ” Zando “, infrastructure d’importance économique et sociale, rien n’est entrepris depuis lors pour effectuer les travaux nécessités par les innovations envisagées ou annoncées par les nouvelles autorités de la capitale, dont le Gouverneur Gentny Ngobila Mbaka. Il y a lieu de rappeler que le marché central ” Zando ” était considéré depuis de longues années comme la mère nourricière de la moitié de la population de Kinshasa, qui ne peut pas compter sur un salaire pour survivre à la crise, faute d’emplois.

En effet, le marché central ” Zando ” est le haut lieu par excellence de la débrouillardise des Kinois on atomicité permet des activités variant du tout au tout : vente au rabais de produits vivriers, vente de boissons fortement alcoolisées ou non, vente de vêtements usagés, vente et achat de monnaies étrangères , vente de produits pharmaceutiques, pratiques de médecines traditionnelles et modernes, consultation d’oracles, exercices de petits métiers à la portée de tous…

Une solution d’attente

Au bas mot ; le marché central ” Zando ” à Kinshasa est le refuge des sans emplois permanents, des veuves, des orphelins, des personnes vivant avec handicap, des femmes sans aucun soutien, des femmes célibataires en quête de partenaires de compagnie qui viennent vendre ou acheter quelque chose pour survivre.

Comme on peut le constater, la réhabilitation du marché central ” Zando ” à Kinshasa qui a été arrêtée sans aucune explication doit être reprise et accélérée sans plus attendre. Car, elle est une solution d’attente au chômage qui menace la paix sociale dans capitale.
Pendant que le gouvernement de la République se démène pour trouver des investisseurs appelés à créer des emplois, le marché central doit être remis en activité sans plus tarder en sa double qualité de refuge collectif et d’étalon de la vie sociale en RD Congo sous Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.