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Emboitant les pas au Collectif 24: l’UNPC s’approprie la lutte pour l’accès à l’information publique

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Emboitant les pas au Collectif 24: l’UNPC s’approprie la lutte pour l’accès à l’information publique

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Par Thony Kambila

Dans le cadre du projet ” Liberté d’Information et Indépendance des Médias congolais “, le Collectif 24, une plateforme des Organisations de la Société Civile congolaise qui travaille pour la promotion du droit d’accès à l’information et la liberté d’expression en République Démocratique du Congo, a organisé lundi 22 novembre 2021, avec l’appui financier d’Internews, un café de presse info (CPI) au cours duquel l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) a, par le biais de son président Gaby Kuba, pris l’engagement de soutenir la loi d’accès à l’information.

Renforcer les capacités des organisations

Organisé autour du thème ” La loi d’accès à l’information : un atout pour la promotion des medias libres et professionnels “, ce café de presse info avait pour objectif de renforcer les capacités des organisations professionnelles des médias à faire un monitoring et répondre aux violations de la liberté de presse. Il a réuni des participants issus de différents organes de presse, des organisations de la société civile et administration publique.

Medias, un bon allié

A l’issue de ce CPI, Henri Christin Longendja, secrétaire exécutif de l’ONG Collectif 24, a indiqué qu’aujourd’hui, ” le journaliste ou le média est un bon allié si on veut gagner dans ce combat “. Pour lui, l’organisation de ce Café de presse info était pour montrer que la loi d’accès à l’information est un atout pour la professionnalisation de nos médias.

Il soutient qu’un journaliste qui n’a pas accès à l’information, c’est un prisonnier à ciel ouvert. D’où, la nécessité de sensibiliser les médias pour s’approprier ce plaidoyer et obtenir une loi sur l’accès à l’information. Un pays où l’information n’est pas populaire, ne peut se prétendre être démocratique. Par conséquent, ce pays est voué au sous développement parce qu’il aura toutes les tares de la mégestion qui vont s’installer, notamment la corruption, le détournement des deniers publics, la violation des droits humains, a-t-il conclu.

Après le développement de son sujet intitulé ” La liberté de la presse face aux défis du secret administratif, quels mécanismes en faveur de la promotion de l’information pour tous “, Gaby Kuba a, en sa qualité du président de l’Unpc, pris l’engagement de soutenir la loi d’accès à l’information.

” J’ai pris l’engagement de soutenir cette loi jusqu’au bout. J’estime que cette loi nous concerne, c’est en faveur de professionnels des médias que nous sommes, c’est aussi en faveur de toute la nation et de tous les citoyens. Les citoyens ont droit à l’information qui est un droit essentiel comme un autre droit.

Si les gens n’ont pas accès à l’information cela augmente de soupçon, de rumeurs, de fake news, d’intoxication et ça désoriente l’opinion. Il faudra que les médias aient un accès libre à l’information dans le cadre de ce qui est déterminé par la loi. J’ai pris l’engagement d’impliquer l’union nationale de la presse du Congo dans cette démarche “, a-t-il déclaré.

De son côté, Joél Cadet Ndanga a indiqué que le non accès à l’information laisse la place aux rumeurs. Il peut avoir comme conséquences la manipulation, l’intox et la désinformation. Il a également encouragé les hommes et femmes de médias à tout faire pour avoir des connaissances sur les textes qui les régissent.