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Fin imminente de la controverse autour du plus gros diamant découvert en République Démocratique du Congo: le royaume de Belgique à la rescousse de l’Etat congolais?

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Fin imminente de la controverse autour du plus gros diamant découvert en République Démocratique du Congo: le royaume de Belgique à la rescousse de l’Etat congolais?

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Par Bamporiki Chamira

Tout est parti de la détermination d’un petit groupe de fils du terroir qui voulaient changer radicalement le vécu quotidien qui était le leur et naturellement, celui de la population alentour par le sol et le sous-sol hérités de leur ancêtre commun; il s’agit de la mine de Musoko à Bena Tshiswaka, dans la chefferie de Bakwa Kalonji à Mbujimayi, province du Kasaï Oriental.

Il s’agit plus précisément de Lufuluabo Solomo et Freddy Kabuya, sous le sponsoring de Kabeya Caleb, qui étaient rejoints par la suite par Kabuya Dekabu. Dans l’esprit du droit des usages en la matière et à la lumière de la loi en vigueur, ces quatre compatriotes sont en droit d’être considérés, jusqu’à preuve du contraire, comme propriétaires authentiques de ce diamant d’exception.

En octobre 2005 (il y a de cela 17 ans) grâce aux efforts soutenus des quatre entrepreneurs précités, aux encouragements de la population locale, mais aussi et surtout grâce à la bénédiction du très-haut le fabuleux diamant très clair tonic vert d’eau de plus de 800 carats est sorti des profondeurs des terres des Bena Tshiswaka, en aiguisant pour ainsi les appétits gloutons de négociants du monde de diamants à travers tout l’univers, en suscitant un certain intéressement parmi les faiseurs de fortunes qui se cachent encore parmi les dirigeants des États, dont la République Démocratique du Congo, malgré les efforts d’assainissement entrepris ces dernier temps dans certains services stratégiques.

A la lumière de ce qui précède, on peut se rendre compte, par exemple, que des intermédiaires sans scrupules recrutés principalement au sein de l’appareil d’Etat n’avaient pas hésité pour arracher avec violence la précieuse pierre à ses propriétaires originels en s’improvisant «propriétaires» pour pouvoir écouler librement celle-ci, en dehors du circuit traditionnel en violation flagrante des lois du pays en la matière et contre les pratiques sur le marché international de pierres précieuses et semi-précieuses!

Bénéficiant du concours intéressé de nombreuses complicités au sien de l’appareil d’Etat, les propriétaires autoproclamés du fabuleux diamant avaient réussi à faire sortir celui-ci du pays par des voies détournées sans compter avec des forces politiques et sociales intérieures et extérieures acquises au changement radical de la situation dramatique qui prévalait en ce temps là en République Démocratique du Congo.

En effet, agissant de concert avec l’autorité morale de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) au pays et à l’étranger, les chefs coutumiers de Bakwa Kalonji et les propriétaires authentiques de la fabuleuse pierre cités plus haut avaient tiré la sonnette d’alarme en invitant les États-parties aux droits de l’homme et des peuples, les instances nationales et internationales habilitées à réprimer la contrebande de matières précieuses minérales (et plus particulièrement les diamants) à faire échec à la vente de celles-ci!

Intercepté par Interpol (police internationale) agissant avec le concours efficace de services d’intelligence belges et tant d’autres encore qui opèrent sous les directives du processus de Kimberley (un forum de négociations international réunissant les représentants de l’industrie du diamant et de la société civile depuis mai 2000 contre l’entrée de diamants de conflits sur le marché international), le très précieux diamant de Bena Tshiswaka avait fini sa course (sauf erreur de notre part) dans une des chambres fortes de la direction générale du diamant à Anvers, en Belgique, sous la garantie du Gouvernement de cette ancienne métropole de la RDC.

En recevant le précieux colis sur son sol pour garde à vue jusqu’à nouvel ordre, le Gouvernement du royaume fédéral de Belgique ne s’était pas endormi sur ses lauriers, car quelques jours seulement plus tard il s’était avisé de constituer une importante commission rogatoire chargée d’identifier les véritables propriétaires du diamant querellé sur place en République Démocratique du Congo, plus précisément à Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental!

A son arrivée au chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, ladite commission avait été accueillie par les services locaux de l’Etat conformément aux usages protocolaires en la matière avant de soumettre à l’épreuve d’un bain de masses populaires à nul autre pareil dans l’histoire de la vielle.

En effet, ce jour-là, des foules entières venues de tous les horizons de la capitale congolaise du diamant et des localités rurales environnantes avaient envahi le stade de football local en vue de prendre langue avec les membres de la commission venue de Belgique pour identifier les vrais propriétaires du joyau tant convoité.

Un rapport dressé à ce sujet indique que les masses populaires locales n’avaient pas contredit ce qui était connu déjà, à savoir l’appartenance, incontestable du diamant sorti de mine clanique de Musoko à messieurs Kabeya Caleb, Lufuluabo Solomo, Kabuya Dekabu et Freddy Kabuya.

Ce témoignage public sur la propriété de ce diamant violement querellé dans un passé encore récent n’avait donné lieu à aucune répliqué de la part de ceux qui soutenaient l’affirmation contraire, alors qu’ils étaient présents et très nombreux aux côtés de la commission belge dépêchée sur place par la circonstance!

Après sa mission sur place en RD Congo, la commission belge d’identification est rentrée à Bruxelles pour faire rapport à qui de droits, c’est-à-dire au Gouvernement de Sa Majesté le Roi Philippe, dirigée de mains de maître par le Premier ministre belge Alexander De Croo, qui séjourne déjà à Kinshasa, à la tête d’une forte délégation d’entrepreneurs de son pays.

Dans la fièvre de l’attente de cet hôte de marque, qui fera partie de la suite du souverain belge et de son épouse la Reine Mathilde, en visite officielle en RDC, le peuple congolais, en communication de cœurs et d’esprit avec la communauté de Bena Tshiswaka, espère que la Premier ministre De Croo mettra à profit son séjour en RDC pour lever un coin du voile sur le mystère planant toujours sur l’affaire du fabuleux diamant de plus 800 carats appartenant à la communauté de Bena Tshiswaka.

En attendant la grandiose manifestation de réjouissances et de remerciements qui marquera la remise de cette pierre de très grande valeur à ses propriétaires authentiques, ces derniers saluent les bons offices du Président de la République dans sa recherche d’une solution pacifique au problème posé et se joignant à lui pour souhaiter un bon séjour en RDC au couple royal belge.

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