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Enfin, une nouvelle Justice pour un nouveau pays en chantier!

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Enfin, une nouvelle Justice pour un nouveau pays en chantier!

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Quid de la vulgarisation du Droit et des lois de la République ?
Par Bamporiki Chamira

Un véritable évènement vient de se produire en République Démocratique du Congo ! Il s’agit, on s’en doute encore, de la tenue des assises de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature qui, espère-t-on, jetteront les bases devant conduire à l’épuration systématique et décisive de la lourde machine judiciaire du pays !

En effet, fortement marquée, non seulement par son obsolescence conceptuelle, organique et opérationnelle, mais aussi et surtout par son incapacité « savamment » organisée pour ne pas rendre justice à qui le mérite et imposer la paix civile sur l’ensemble du territoire national, la lourde machine judiciaire du pays en est aujourd’hui à sa première phase de révision générale qui précède sa réhabilitation voulue totale et définitive par qui de droit. Nous citons le Président de la République, Chef de l’Etat, au nom de la Nation congolaise !

Grâce à la « thérapie de choc » qui sortirait de ces assises données pour celles de la dernière chance, la transformation automatique des dossiers pénaux en dossiers civils, les acquittements comme les condamnations assistées, la fuite en douceur de détenus comme les jugements fantaisistes et les libérations conditionnelles négociées à la tète de clients appartiendraient désormais au passé, affirme-t-on.

La publication, mercredi, le 6 juillet, de l’information sur ces assises salvatrices de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature a été saluée avec fanfare et trompette dans les villes et campagnes du pays où les cours et tribunaux sont généralement considérés par l’homme de la rue comme des propriétés exclusives des possesseurs d’argent et des biens de valeur comparable !

Une question d’importance !

Mais, au-delà de débordantes réjouissances suscitées au milieu du peuple congolais par les matières inscrites à l’ordre du jour de présentes assises de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature, une question d’importance axiale ne cesse de tarauder les bonnes consciences qui se manifestent toujours au sein de l’élite du pays : « A quand la vulgarisation du droit et de lois de la République ?

La question posée vaut réellement son pesant d’or en République Démocratique du Congo, où les masses populaires ignorent superbement les principes généraux du droit (faute d’avoir étudié ou tout simplement par la négligence des uns et des autres), mais aussi et surtout les lois qui régissent le vécu quotidien de chaque citoyen pris individuellement !