Par GKM

Les civils blessés lors de l’attaque de la milice Zaïre à Damas, dans la chefferie des Mabendi, le 5 août dernier, ont été évacués à Bunia le vendredi 12 août 2022 grâce à l’hélicoptère de la Monusco. Avant leur évacuation, ces blessés étaient protégés par les forces armées de la RDC dans cette région de Damas.

C’est l’unité médicale d’intervention rapide des Fardc qui assure la prise en charge médicale de ces blessés, a précisé le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Fardc en Ituri. Huit civils parmi eux trois femmes, grièvement blessés dans une attaque rebelle, ont été transférés le vendredi 12 août dernier de Mabendi, en territoire de Djugu, à Bunia, par la Monusco. Ce, dans le cadre de son mandat de protection des civils.

Un geste purement humanitaire

Karna Soro, chef du Bureau de la Monusco/Ituri, a précisé que cet acte posé s’inscrit dans le cadre humanitaire. « C’est un acte humanitaire qui est posé. Nous avons été sollicités par le gouverneur militaire de l’Ituri pour appuyer la communauté. Sur place, les Fardc ont elles-mêmes pris en main la situation.

Et comme vous le savez, le gouverneur est en même temps le chef des opérations dans la zone. Et donc, c’est à ce titre qu’il mobilise toutes les énergies qui sont autour de lui pour appuyer la communauté. C’est à ce sens qu’il a sollicité la Monusco pour ramener ces civils a Bunia », a précisé Karna Soro.

Ces victimes, toutes de civils, avaient été blessées par les miliciens du groupe armé Zaïre, a affirmé le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Fardc en Ituri, qui a salué le travail qu’abat la Monusco. « La protection de civils ce sont les forces armées et ses partenaires! Vous savez que nous avons des partenaires, et ce sont ces partenaires qui combattent avec nous. Ce qui nous permettra d’avoir l’idéal qui n’est rien d’autres que faire taire les armes par tous les moyens possibles», a-t-il souligné.

«Ceux qui restent en vie ont droit à la protection. C’est ce que nous sommes entrain de faire nuit et jour dans les opérations ou par d’autres moyens pour protéger nos compatriotes, sans distinction aucune. Ceux qui sont blessés ont droit d’être pris en charge par le gouvernement congolais. Nous avions d’abord stabilisé leur état de santé, par notre Unité médicale d’intervention rapide des Fardc et à travers nos partenaires.

Ces derniers nous ont permis de les évacuer. Et là, ils seront pris en charge par les Forces armées de la RDC», a-t-il ajouté. L’officier a réitéré cependant l’engagement des autorités d’imposer la paix en Ituri, quoiqu’il en coûte.

Il sied de noter que des milliers de familles ayant fui les atrocités vivent depuis des années sous la protection des casques bleus déployés dans le territoire de Djugu. Signalons que le groupe armé «Zaïre» a, lors d’une attaque qui avait ciblé les veillées mortuaires dans le village Damas de la chefferie de Mabendi, avait fait une vingtaine de morts, plusieurs blessés et un mouvement important de déplacement.