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Tshopo : les gros problèmes soulevés avec une insistance sur l’électricité

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Tshopo : les gros problèmes soulevés avec une insistance sur l’électricité

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Par MKM

Les consultations entamées dès le jour de son arrivée à Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo, se sont poursuivies hier mardi 6 août 2022.
Le Premier ministre, en séjour dans cette partie du pays pour le lancement des travaux de la “Pré Cop 27” effectué le lundi 05 août dernier, s’est entretenu tour à tour avec le Caucus des députés nationaux de cette province, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo (ANATC).

Ces personnalités ont soulevé les gros problèmes de la Tshopo, issue du démembrement de l’ex Province Orientale. Il s’est agit de l’électricité, des infrastructures, la situation générale des entreprises et d’autres liés au social de la population. Il a été rappelé au Premier ministre que le crédit alloué à la Centrale hydroélectrique de la Tshopo dans le budget 2022 tombe si aucune disposition d’engagement n’est prise avant le 31 octobre 2022.

Le déficit de l’électricité rend mauvais service à cette province. La délégation des députés nationaux comme celle de la FEC/ Tshopo en ont épinglé. Les infrastructures routières dans un état piteux à plusieurs endroits ont été aussi soulevées. La problématique de la RN4 (ou route nationale numéro 4) a été abordée dans ce lot.

Pour les hôtes de Jean-Michel Sama, cet axe long de 1560 km est d’une importance capitale en partant de la cité Ndu, dans le Bas-Uele, jusqu’à Kasindi, dans le Nord -Kivu. La RN4 va non seulement aider, mais elle va aussi booster l’économie dans quatre provinces; le Bas-Uele, la Tshopo, l’Ituri et le Nord-Kivu.

Le pont devant relier les deux rives du fleuve à Kisangani et la réhabilitation de la route menant à l’aéroport à cause des trous à plusieurs endroits ont été aussi rappelés au Premier ministre Sama Lukonde. Il en a été également du grand projet de la Cimenterie de Maïko, dénommé Cimaiko.
La délégation des autorités traditionnelles ont plaidé contre les tracasseries policières constatées ça et là dans la Tshopo.