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Enrôlement dans la 3ème aire : véritable défi à relever

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Enrôlement dans la 3ème aire : véritable défi à relever

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Par MKM

La réussite de l’opération d’identification et d’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle (AO3) déterminera la suite du processus électoral. C’est en rapport avec ce défi majeur qu’une réunion s’est tenue le vendredi 10 février autour du Premier Ministre avec le Vice-Premier Ministre en charge de l’intérieur, le Ministre de la Défense et le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Il s’agissait d’analyser les aspects sécuritaires, en prévision du lancement imminent de l’enrôlement des électeurs couplé à l’identification dans l’aire opérationnelle comprenant des provinces névralgiques de l’Est de la RDC et Kwamouth, ce territoire du Bandundu stabilisé après un flottement sécuritaire. Les affrontements armés, les conflits interethniques et autres actes d’instabilité sont les lots quotidiens en Ituri, au Nord et Sud-Kivu sans oublier le Maniema. La Tshopo, le Bas-Uele, le Haut-Uele se trouvent aussi sous menace de l’effet de contagion.

Le Président de la CENI «encourage la population des provinces concernées à se préparer et à être prêtes pour participer à cette opération relevant d’un devoir civique «. Denis Kadima Kazadi a rappelé tout le sens de cet exercice pour obtenir de nouvelles cartes en remplacement de celles expirées tout en donnant aussi lieu à un document national d’identité. De ce fait, il a insisté sur un enrôlement massif et, de son côté, «aucun effort ne sera épargné pour arriver à cette fin.»

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo, et le Ministre de la Défense, Gilbert Kabanda, ont donné les assurances du Gouvernement quant aux mesures prises au niveau de la Police et de l’Armée pour un bon déroulement de l’opération dans cette partie du pays, en proie à l’insécurité.

Le processus électoral concernant tout le monde et tenant compte de la particularité du climat des tensions, terreur et désolation, une mission complémentaire sera attribuée aux corps de défense et de sécurité présents sur le terrain. En clair, l’armée et la police seront mobilisés, dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, pour que les populations locales participent au processus d’enrôlement dans 30 jours à dater du 16 février.