Au cours d’une conférence tenue par F. Tshisekedi à New-York : La RDC appelle à la reconnaissance mondiale du GENOCOST
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Par Carroll MADIYA
Au cours d’une conférence parallèle (side event) organisée le lundi 22 septembre 2025 par la mission permanente de la RDC aux Nations -Unies, au Jay Conference Center de Manhattan, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a appelé la communauté internationale à reconnaître le génocide perpétré en RDC pour des gains économiques (GENOCOST) depuis plus de trois décennies.
En présence de la Première dame, Denise Nyakeru, de plusieurs diplomates, des scientifiques, lobbyistes, admirateurs de la RDC, et une représentation significative de la diaspora congolaise, le Chef de l’Etat a livré les principaux axes de son plaidoyer. » Ces crimes planifiés et systématiques dans leur modus operandi, relèvent, pour certains actes, de la logique et de l’intention génocidaire « , a déclaré le Chef de l’Etat.
Et d’ajouter : » Trop souvent, ces tragédies ont été minimisées, relativisées, parfois niées. Nous sommes ici pour briser ce silence, lever le voile et appeler solennellement à la reconnaissance internationale des génocides perpétrés sur le territoire congolais – condition d’une justice qui répare et d’une paix qui dure « . » Notre plaidoyer se fonde sur des assises juridiques incontestables et sur un corpus de rapports concordants, nationaux et internationaux, qui documentent l’ampleur, la systématicité et l’intention criminelle de ces atrocités » a souligné le Président Tshisekedi avant d’ajouter qu’Il ne s’agit pas d’émotions, mais de droit ; pas d’accusation gratuite, mais d’établissement rigoureux des faits « . Pour le chef de l’Etat congolais, le débat s’organise autour de trois axes très concrets : cartographier les faits à caractère génocidaire commis en République Démocratique du Congo au cours des trente dernières années ; établir l’existence de génocides perpétrés sur notre territoire, à l’aune des critères reconnus par le droit international ; et mettre en place une architecture de justice transitionnelle adaptée à nos réalités, garantissant vérité, poursuites et réparations.
Pour la création d’un Tribunal Pénal International pour la RDC, le Chef de l’Etat a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des États pour appuyer l’établissement d’un mécanisme international robuste de vérité et de qualification juridique des crimes, assorti de capacités d’enquête, de préservation des preuves et de coopération judiciaire ; des organes des Nations Unies et des organisations régionales, ainsi que des institutions de justice nationales, régionales et internationales.
Plusieurs personnalités indépendantes ont également pris la parole pour emboîter le pas au président de la République, à l’instar de Mme Ida Sawyer d’Amnesty international. Également présent, l’ex-ministre de la Justice Luzolo Bambi a, quant à lui, indiqué que la meilleure reconnaissance du GENOCOST est judiciaire. A ce sujet, il a exhorté le gouvernement à saisir le Conseil de Sécurité, en vue de la création d’un Tribunal Pénal International pour la RDC.





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