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Dans un mémo lui adressé par le MLP : Ban Ki-moon appelé à doter la Monusco d’un mandat de surveillance des élections et de certification des résultats

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Dans un mémo lui adressé par le MLP : Ban Ki-moon appelé à doter la Monusco d’un mandat de surveillance des élections et de certification des résultats

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En outre, Franck Diongo a fait voir au SG de l’ONU que la crise politique actuelle
en RDC est artificiellement créée par le pouvoir en place

Dans un mémorandum adressé, hier mercredi 24 février 2016, au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui a séjourné à Kinshasa du 23 au 24 février courant, le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), parti cher au député national Franck Diongo, souhaite voir la Monusco se doter, lors du prochain renouvellement de son mandat, du pouvoir de surveillance, d’observation des élections, et de certification des résultats.

Ce, pour éviter les cas des deux dernières élections présidentielles de 2006 et de 2011 où la victoire de l’actuelle majorité a été contestée et imposée par la force.

Au moins l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels

Le Mouvement Lumumbiste Progressiste propose également que les Nations Unies, avec à leur tête le secrétaire général, soutiennent avec fermeté l’organisation, au moins de l’élection présidentielle, dans les délais constitutionnels. De même, qu’elles s’impliquent dans la mise en place, préalablement, d’un pouvoir organisateur neutre et impartial des élections.

Car, estime cette formation politique de l’Opposition, la crise actuelle en République démocratique du Congo est artificiellement créée par le pouvoir en place dans le but de se maintenir au pouvoir, au-delà du deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Droits de l’homme : un rapporteur spécial de l’ONU pour la RDC

Face aux violations massives des droits de l’homme constatées sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, le MLP propose que la Monusco soit placée en permanence sous le chapitre VII de la charte des Nations Unies, et que le secrétaire général nomme un rapporteur spécial des droits de l’homme pour la République démocratique du Congo.

Les élections évitées

Le parti de Franck Diongo fait voir à Ban Ki-moon que le pouvoir en place a privé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de moyens d’actions pour retarder toutes les élections prévues depuis 2011. Et le dialogue politique proposé par Joseph Kabila, peut-on lire dans ce mémo, ” n’est qu’un subterfuge pour légitimer son dessein de changer la Constitution et s’offrir la possibilité d’une présidence à vie “.

Pour ce parti politique de l’Opposition radicale, le peuple congolais dit non au dialogue dilatoire initié par Joseph Kabila, non à toute violation de la Constitution, particulièrement en ce qui concerne le nombre et la durée des mandats présidentiels. C’est dans la même logique qu’il récuse, poursuit le MLP, l’actuel président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui vient de s’aligner derrière ceux qui ignorent le respect de la Constitution pour des intérêts politiques.

Par LM

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