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Santé Publique : Lusenge et Endumbadumba sollicitent un financement obligatoire du gouvernement

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Santé Publique : Lusenge et Endumbadumba sollicitent un financement obligatoire du gouvernement

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Le député national Grégoire Lusenge et son collègue Pierre-César Endumbadumba ont démontré, lundi 21 novembre, la nécessité pour le Gouvernement d’allouer un financement  obligatoire au système de santé de la République Démocratique du Congo, en créant un fonds national spécifique à ce sous-secteur.

Les élus du peuple ont fait ce plaidoyer lors de la présentation de la proposition de loi-cadre de la santé publique dont ils sont co-auteurs et qui a été enfin déclarée « recevable » par l’Assemblée Plénière.

En effet, dans leurs interventions lors du débat général ouvert sur ce texte légal, certains députés nationaux ont estimé inopportun de continuer de créer ce fonds car, de leur avis, les structures du genre existantes ne sont pas efficaces.

Les deux co-auteurs ont également expliqué l’importance de la médecine traditionnelle dans le système sanitaire congolais, en évoquant l’exemple de la Chine qui a réussi à imposer sa médecine traditionnelle même en dehors de ses frontières nationales.

A ce point de vue, la députée Adèle Kayinda avait fustigé les abus des praticiens de la médecine traditionnelle et appelé l’Assemblée Plénière à consacrer, dans ladite proposition de loi, une disposition la supprimant en RD Congo.

Adèle Kayinda a été contredite par son collègue député Alphonse Awenze. Selon ce dernier, la médecine traditionnelle a contribué au bien-être de la population congolaise avant l’arrivée de l’homme blanc et continue de soulager les Congolaises et Congolais vivant au fin fond du pays où la médecine moderne n’est pas encore introduite.

Pour sa part, Fabien Mutomb a reconnu les abus ci-haut signalés, mais plaidé pour son encadrement qu’il considère comme l’un des plus grands problèmes qui gangrènent le système sanitaire au même titre que le coût de l’accès aux soins de santé.

D’autres intervenants ont recommandé le changement de l’intitulé du texte légal sous examen en « proposition de loi portant principes fondamentaux de la santé publique.

D’autres encore ont recommandé d’insérer des dispositions consacrant la construction d’un hôpital général de référence dans chaque province du pays, l’instauration d’une structure étatique d’approvisionnement des hôpitaux en produits médicaux, la réglementation de l’ouverture des officines pharmaceutiques, l’interdiction de la consommation de la drogue et de l’alcool indigène, la prise en charge par l’Etat des malades financièrement démunis, l’indemnisation des victimes de vaccination et d’autres traitements médicaux, etc.

Les co-auteurs ont promis de travailler avec toutes les personnes désireuses d’apporter leurs contributions pour le toilettage de leur proposition de loi qui a été envoyée à la Commission mixte Socioculturelle – Politique, Administrative et Juridique (PAJ) pour un examen approfondi.

Par Marcel Tshishiku

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