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Les fumeurs congolais désormais pris en charge pour arrêter avec le tabac

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Les fumeurs congolais désormais pris en charge pour arrêter avec le tabac

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Le guide pratique d’aide au sevrage tabagique a été validé. C’était lors d’un atelier de formation des formateurs et des prestataires de soins primaires sur l’aide au sevrage tabagique. Un atelier organisé par le Programme National de Lutte Contre les Toxicomanies et les substances toxiques (PNLCT), en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Organisé pendant cinq jours,  le dit atelier, explique le Directeur du PNLCT, Mr Rigobert Mbuyu Muteba, s’est tenu conformément à la recommandation des directives de l’article 14 de la Convention Cadre de Lutte Anti-tabac de l’OMS ( CCLAT/OMS).

Sa vision est d’aider la RD Congo à prendre ses premières mesures en vue de fournir un traitement complet de la dépendance tabagique à tous les consommateurs de tabac en intégrant les brèves interventions de lutte anti-tabac dans ses services de soins primaires.

Selon l’OMS, le tabagisme est responsable de plus de 3 millions de décès annuels dans le monde, soit près de 6 % de la mortalité globale. Le tabagisme est la principale cause de maladie et de mort par cancers des voies aéro-digestives supérieures, bronchiques, broncho-pneumopathies chroniques obstructives, pathologies cardio-vasculaires.

Le tabagisme passif est à lui seul, en dehors de la gêne induite, responsable d’un sur-risque des cancers de la tête et du cou, de cancers bronchiques ainsi que de l’aggravation des BPCO et des asthmes.

L’exposition in utero au tabagisme affecte le déroulement de la grossesse et le développement staturo-pondéral et psychomoteur de l’enfant ; il multiplie les morts subites du nouveau-né, accroît le risque de maladies respiratoires et cardio-vasculaires ultérieures.

Selon Mbuyu Muteba, la plupart des fumeurs qui arrêtent seul de fumer sont buté à des échecs parce qu’il n’y a pas de suivie.   La prise en charge du sevrage tabagique améliore significativement le taux de réussite à court ou long terme (elle le double ou triple par rapport aux populations contrôles) et améliore la qualité de vie durant l’arrêt.

Elle doit être globale et s’étaler dans le temps, permettant de traiter les différents niveaux de dépendance et de prévenir ou traiter les effets secondaires du sevrage, enfin de réduire le taux de récidive. Par ailleurs, La prise en charge du sevrage tabagique  fait collaborer deux acteurs sur fond de confiance réciproque autour d’un objectif : l’arrêt du tabagisme.

Le patient décide de tenter l’arrêt et définit sa date, le médecin explique les modalités de la prise en charge, évalue les besoins du patient et met en œuvre un soutien adapté.

Par Carroll Madiya

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