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Commune de Ngaliema : Voulant éviter une voiture, un bus Transco percute le pilier d’un immeuble !

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Commune de Ngaliema : Voulant éviter une voiture, un bus Transco percute le pilier d’un immeuble !

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Bilan : un mort, trois blessés et d’importants dégâts matériels

Le début de la journée du mercredi 23 novembre dernier n’a pas été bonne pour les habitants de la commune de Ngaliema en général et du Quartier Mont fleury en particulier, suite à  un accident de circulation qui a causé des dégâts matériels importants et une perte en vie humaine causé principalement par un bus Transco et  une petite voiture communément appelée Ketch.

Selon le témoin de l’événement trouvé sur  le lieu de l’accident, le bus Transco venait de la  Gare centrale à destination de l’UPN et transportait à bord des passagers. Arrivé à la hauteur du centre hospitalier Akram, à une quinzaine des mètres de l’entrée principale de Mont Fleury, à vive allure, ce bus se retrouve face à une petite voiture appelée communément ” Ketch ” à Kinshasa qui se dirigeait aussi à vive allure dans le sens opposé.

Pour éviter une collision qui risquait de faire de nombreuses victimes, le conducteur du bus Transco a préféré aller percuter le pilier adossé au mur de d’un immeuble  provoquant  ainsi l’écroulement d’une façade de cet édifice.

Une jeune femme nommée Louise habitante le Quartier et qui sortait d’une boutique a été mortellement fauchée par l’écroulement du mur. Pris de panique, ce chauffeur de Transco va chercher  à repartir en trombe au volant du bus pour échapper à un éventuel lynchage des habitants du Quartier.

Dans cette confusion, le conducteur du bus Transco va encore tamponner  3 autres personnes qui s’en sont tirées avec des blessures légères et qui ont été conduites au centre hospitalier Akram pour les soins appropriés.

Craignant le pire, le conducteur du bus ” fou ” et son receveur se sont  camouflés  parmi les passagers qui étaient à bord de ce véhicule sans être dénoncés par ces derniers jusqu’à l’arrivée des agents de la police nationale congolais ainsi une jeep des FARDC.

C’est grâce à la présence de ces hommes en uniforme que le conducteur du bus Transco et  son receveur ont eu la vie sauve. Leur présence a aussi sauvé le bus qui a failli être incendié par la foule en colère.

Ce bus et son conducteur ont eu plus de chance que le bus qui a été dernièrement incendié à l’UNIKIN pour avoir tamponné deux personnes qui roulaient à moto. Et à cause de cet acte de vandalisme, la ligne du Campus a été annulée jusqu’à ce jour.

C’est ici l’occasion d’exhorter la justice de notre pays à bien faire son travail. C’est de cette  manière seulement qu’on pourra résorber le recours à la justice populaire qui est une chose condamnable.

Un rappel à l’ordre s’impose aussi à l’endroit des conducteurs des bus Transco qui se livrent souvent à des excès de vitesse, se croyant tout permis une fois au volant, alors qu’ils ne sont pas au dessus de la loi.

Responsabilités partagées

Selon certains témoins du drame, la faute incombe au chauffeur du bus Transco car, depuis la gare centrale il roulait à vive allure et chaque fois qu’il était interpelé par  les passagers, il brillait par l’insolence. ”  Depuis que nous avons quitté le lieu du départ, il roulait à vive allure et n’avait  aucun souci de s’arrêter  aux endroits indiqués pour transporter d’autres passagers  qui voulaient se rendre à Delvaux ou à l’UPN”, a fait remarquer un témoin.

D’autres par contre, ont condamné le chauffeur du taxi Ketch parce que c’est à cause de lui que le chauffeur de Transco a commis cette infraction en cherchant à l’éviter.

Il faut signaler qu’en dehors des taxis bus marque 207 communément appelés Esprit de mort suite aux nombreux accidents qu’ils causent, les petits taxis appelés ” Ketch ” causent aussi d’énormes dégâts en termes d’accidents sur les routes de Kinshasa.

La plupart des chauffeurs de ces taxis ne respectent pas le code de la route, faisant ainsi courir un  réel danger aux passagers et à la population.

Depuis un certain temps, ces voitures sont aussi soupçonnées d’être à la base de nombreux cas d’enlèvements qui sont décriés à travers la capitale.

Par Thony Kambila

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