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Regards croisés sur la CENI par 6 défenseurs des Droits humains

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Regards croisés sur la CENI par 6 défenseurs des Droits humains

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Un groupe de réflexion comprenant des défenseurs des Droits humains a fait une analyse sans complaisance sur le processus électoral en cours au rythme de certaines humeurs privilégiant leurs propres intérêts. Ces acteurs ont déploré  la boulimie du pouvoir de la classe politique, le manque de la volonté d’aller  aux élections, l’instrumentalisation de la classe politique ,la problématique de financement du processus électoral et l’hypothétique indépendance de la Commission électorale indépendante (CENI).

Ils se sont attardés sur le dernier point du fait que l’aboutissement heureux du processus électoral dépend largement de la bonne organisation du fonctionnement de la Centrale électorale, en difficulté de rassurer la population quant au calendrier électoral et à la tenue de l’élection présidentiel avant le 31 décembre 2017 conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre.

Ainsi pour sauver la CENI et le processus électoral mis à mal par la classe politique, ces défenseurs des Droits humains s’époumonent à orienter Corneille Nangaa et les autres membres composant respectivement le bureau et la plénière vers  la société civile, courageuse, intelligente et soucieuse de la population .L’Eglise catholique dont la sagesse n’est plus à démontrer constitue une bonne référence en la matière, pour ces activistes des Droits de l’homme.

Les trois membres de la plénière de la CENI sont invités « de s’investir effectivement pour le respect sans faille des principes démocratiques autour de la lutte en faveur de l’alternance politique et la défense de la Constitution »,  « de veiller à l’application effective de l’Accord signé le 31 décembre 2016 par toute la classe politique »,  « de cesser d’être à la traine des politiciens toutes tendances confondues » et « de procéder à la sensibilisation de la population congolaise sur le respect de l’Accord de la Saint Sylvestre en vue de l’organisation effective des élections dans le délai ».

La présentation dans un bref délai d’un calendrier global et crédible de toutes les séquences électorales figure aussi parmi les priorités de cette réflexion émise  par 6 défenseurs des Droits humains ,à savoir Amédée Bobotobi, Olivier Kungwala, Jacob Baluishi, Timothée Dikuiza, Zéphyrin  Kinunu et Anselme Mufwenge. Les auteurs de cette réflexion intitulée « La Problématique de la crise du processus électoral en RDC :

Responsabilités des parties prenantes » n’ont pas manqué d’interpeller les autres acteurs impliqués dans ce dossier. Ils  demandent de ce fait au Chef de l’Etat congolais « de manifester effectivement la transparence et l’impartialité pendant la période de la gestion de la transition pour faciliter l’organisation de toutes les séquences des élections par la CENI »,  « de rétablir et renforcer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République » , « de consolider la paix et la sécurité »  « de respecter rigoureusement la Constitution et les textes des lois relatives à l’organisation des élections » .

Le Gouvernement est de son côté tenu de prendre des mesures afin de mettre à la disposition de la CENI la logistique et les finances afin de réaliser dans le délai les élections présidentielle ,législatives et autres. Le Parlement est, pour sa part, appelé à voter dès la rentrée parlementa    ire de septembre prochain toutes les lois en souffrance en rapport avec les attributions de la CENI afin permettre à cette dernière d’accélérer le processus électoral conformément aux textes légaux  entre autres, la loi sur la répartition des sièges .

Ces activistes n’ont pas manqué de solliciter l’assistance de la Communauté internationale dans l’appui logistique te technique en vue de la réussite de l’organisation des élections libres, démocratiques ,transparentes et apaisées en RDC. Si les forces de sécurité sont priées de s’abstenir à faire usage excessif et disproportionné de la force contre les populations civiles, les miliciens et autres rebelles sont quant à eux invités à cesser d’endeuiller gravement les populations en mettant un terme à l’usage des armes comme mode de prise de pouvoir en RDC.

Par K.Kap

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