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Crise politique en RDC : La Monusco tient au respect de l’Accord

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Crise politique en RDC : La Monusco tient au respect de l’Accord

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La mission onusienne veut voir des données chronométrées et budgétisées du processus électoral

La  Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) s’en tient à l’application rapide de l’Accord du 31 décembre 2016 comme l’unique solution à la crise politique qui secoue la République démocratique du Congo (RDC) suite à la non organisation des élections.

Cet Accord prévoit l’organisation des élections à la fin de cette année. Mais ce compromis politique obtenu grâce à la médiation des princes de l’Eglise catholique est torpillé par la Majorité au pouvoir avec la nomination d’un premier ministre non désigné par le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, et le tripatouillage des arrangements particuliers par la mouvance.

Ce qui fait que la crise s’amplifie, à trois mois de la fin de la prolongation du mandat de Joseph Kabila, obtenue grâce à l’Accord de la Saint Sylvestre.  C’est ainsi que la Monusco insiste toujours sur la mise en œuvre de l’accord du centre interdiocésain. Lors de la confénrence de presse hebdomadaire hier mercredi 27 septembre 2014, Florence Marshall, la nouvelle porte–parole de la Monusco, a appelé la centrale électorale à rendre public le calendrier électoral suivi d’un budget.

Retrait des casques bleus : la Monusco répond au Raïs

Sur un autre registre, la Monusco a fait savoir qu’elle fermera ses portes lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU estimera que son mandat a été accompli, a déclaré Florence Marshall, hier mercredi 27 septembre. «Le mandat de la mission est de contribuer à accompagner le peuple congolais sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement. Une fois que le Conseil de sécurité estimera que ce mandat a été accompli, il se prononcera pour le départ de la mission», a affirmé Florence Marshall.

Elle a répondu à une question sur la réaction de la Monusco à l’exigence du président congolais, Joseph Kabila, lors de la 72e Assemblée générale des Nations-Unies. Dans son discours prononcé à New York, JKK avait indiqué qu’après 20 ans de présence, la mission n’avait pas à s’éterniser en RDC.

«Par essence, une mission de maintien de la paix n’est pas amenée à rester indéfiniment dans un pays. Les agences, les Fonds et les Programmes qui sont représentés ici, qui étaient présents dans le pays avant l’arrivée de la Mission, resteront quant à eux, afin de travailler notamment pour la réalisation des objectifs de développement durable», a précisé Florence Marshall.  Cette dernière a, par ailleurs, rappelé qu’un dialogue stratégique est engagé depuis quelques années déjà entre les Nations-Unies et le gouvernement congolais afin de s’entendre sur la stratégie du retrait de la Monusco.

La ville d’Uvira paralysée hier

 Les habitants de la ville d’Uvira, au bord du Lac Tanganyika, près de la frontière avec le Burundi, étaient dans la tourmente hier mercredi suite à l’attaque de cette entité politico administrative par les combattants Mai-Mai Yakutumba. Mais la situation a été maitrisée par les forces loyalistes qui ont pris les choses en main. De fortes détonations ont été entendues hier à Uvira, ce qui a provoqué la panique. Toutes les activités commerciales et administratives ont été paralysées.

 « La panique est généralisée. Boutiques, magasins et marchés ont fermé. Les écoles se sont également vidées. Les activités sont paralysées. Tout le monde cherche un abri », a décrit hier un témoin. Selon les premières informations recoupées, un groupe rebelle a lancé une attaque pour s’emparer de la ville.  Les éléments des Fardc ont répliqué efficacement.

 Notons que dimanche dernier, des Maï Maï avaient déjà pris la cité de Mboko, à une quarantaine de km d’Uvira. Raison pour laquelle des troupes de l’armée congolaise ont commencé à arriver à Uvira « depuis deux jours, pour s’interposer ».

Par GKM

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